CSKA Moscow's Seydou Doumbia celebrates his goal against Sporting during their Champions League play-off second leg soccer match at the Arena Khimki stadium outside Moscow, Russia, August 26, 2015. REUTERS/Tatyana Makeyeva (Reuters)

Top 5 des Africains en Europe

Chaque mardi, Francefootball.fr vous présente son top 5 des Africains ayant brillé dans les différents Championnats européens. Cette semaine, Doumbia a frappé fort, et Mahrez confirme.

1) Seydou Doumbia (CSKA Moscou, photo Reuters)

En déplacement au Mordovia Saransk, un club de la seconde moitié du tableau, le CSKA Moscou, leader du Championnat russe, s’est offert une petite frayeur. Menée 3-0 à la pause -trois buts encaissés après un quart d’heure de jeu- la formation dirigée par Leonid Slutski a heureusement retrouvé tout son tonus sous l’impulsion de son goleador ivoirien Seydou Doumbia. Auteur de la passe décisive pour le 3-2, il égalisait une minute plus tard sur un service de son collègue nigérian Ahmed Musa. Vingt minutes plus tard, il lui retournait cette passe décisive pour le 4-4 avant de clôturer lui-même la marque à 6-4 (88e). A l’arrivée, un joli bilan personnel de deux assists et deux buts, qui s’ajoutent à son triplé contre le Sporting Portugal en barrage de la Ligue des champions et à un précédent but contre le Zenit en Championnat.

2) Riyad Mahrez (Leicester)

Décidément, les semaines se suivent et se ressemblent pour le natif de Sarcelles. Samedi à Stoke, alors que Leicester était mené 2-0, le milieu offensif algérien a encore soulagé ses coéquipiers. D’abord, en transformant du gauche -d’une frappe croisée- un penalty qu’il avait contribué à provoquer (51e). Ensuite, en offrant d’une déviation de la tête le ballon de l’égalisation à son coéquipier Jamie Vardy (69e). A l’arrivée, Leicester, équipe surprise après 6 journées, occupe la 4e place derrière les deux Manchester. Et Mahrez, arrivé au club en janvier 2014, est son joueur clé : 5 buts et 3 passes décisives à son actif. Qui dit mieux en Premier League ?

3) Mohamed Salah (AS Roma)

Arrivé cet été à la Roma en provenance de la Fiorentina, où il avait brillé le temps d’un prêt de six mois (6 buts en Serie A), l’ailier droit égyptien appartenant à Chelsea s’est très vite fondu dans le 4-3-3 façonné par Rudi Garcia. A l’Olimpico, il a été le meilleur Romain selon la Gazzetta dello Sport, qui lui a attribué la note de 7. Ce malgré 23 ballons perdus ! Remarquable contre la Juventus il y a quelques semaines -il avait notamment perturbé Pogba- le jeune Pharaon (23 ans) a égalisé contre Sassuolo (2-2) d’une superbe volée à l’extérieur de la surface (48e). Son premier but sous le maillot romain. Il a ensuite failli inscrire le but de la victoire en toute fin de match (82e) mais sa frappe enroulée dans la lucarne fut déviée in extremis par Andrea Consigli.

Mohamed Salah (à gauche) fête son but avec Miralem Pjanic. (Reuters)

4) Marvin Matip (Ingolstadt)

Dans la fratrie Matip, on connaîssait surtout le cadet Joël, défenseur central de Schalke 04 appelé régulièrement chez les Lions indomptables du Cameroun. Samedi dernier, son frère aîné Marvin (29 ans), lui aussi défenseur central et capé une fois, a été intraitable avec le promu Ingolstadt, vainqueur en déplacement du Werder Brême (1-0). Un résultat qui offre sa première victoire à Ingolstadt -où Matip évolue depuis 2010- cette saison. Solide dans les duels, celui qui porte le brassard de capitaine fut même tout proche de marquer son premier but sur coup franc. Mais sa tête, imprécise, manquait le cadre.

5) Neeskens Kebano (Genk)

A peine transféré à Genk en provenance du Sporting Charleroi, où il avait commencé la saison et marqué un but, le jeune attaquant congolais (RDC) a déjà marqué quelques points auprès de son entraîneur Peter Maes. Face à Malines -et pour sa deuxième apparition depuis son arrivée- l’ancien joueur du PSG a commencé son festival par une passe décisive pour Igor de Camargo dans le premier quart d’heure avant de marquer en début de seconde période. Genk s’impose 3-1, et se dit déjà que Neeskens, auteur de 12 buts avec Charleroi lors du dernier exercice, est bien parti pour confirmer. Kebano, merci «mingi» ! (beaucoup, en lingala).

Frank Simon