oukidja (alexandre) di maria (angel) (P.Lahalle/L'Equipe)

PSG-Metz : Angel Di Maria, le rachat après le crachat

Le PSG est difficilement venu à bout du FC Metz ce mercredi (1-0). Dans un match délicat, la seule satisfaction parisienne est venue d'Angel Di Maria. L'Argentin faisant (presque) oublier son crachat lors du Classique face à l'OM.

Seul au monde. S’il fallait résumer la performance d’Angel Di Maria ce mercredi face au FC Metz en un titre de film, ce serait bien celui-là. L’Argentin a incarné le personnage joué par Tom Hanks à la perfection, ses coéquipiers se contentant de simples rôles de figurants. En l’absence de Kylian Mbappé et Neymar, le numéro 11 parisien a pris le match à son compte, cachant la pauvreté du jeu proposé par les hommes de Thomas Tuchel, et permettant d’arracher la victoire dans les derniers instants. Après la polémique provoquée par son crachat envers Alvaro Gonzalez lors de PSG-OM dimanche (0-1) dont on attend encore la sanction par la LFP, l’ancien joueur du Real Madrid a montré qu’il était bien meilleur ballon au pied.
 
Placé à droite sur la feuille de match, Di Maria n’a eu de cesse de dézoner. Un coup à gauche, en position de numéro 10 ensuite, même au niveau d'Ander Herrera parfois pour avoir le jeu devant lui, Di Maria a tout tenté pour faire pencher la balance en faveur des siens. Dans une première période morose, il a été la seule éclaircie entrevue au Parc des Princes.  En trouvant d'abord son compère Mauro Icardi par des centres (12e, 13e, 33e), sans que ce dernier n'accroche le cadre. Par sa disponibilité entre les lignes messines aussi, comme lorsqu’il a trouvé Pablo Sarabia dans le dos de Fabien Centonze (13e), l’Espagnol butant sur Alexandre Oukidja. L’ex-Mancunien lançait même parfaitement Julian Draxler à cinq minutes de la mi-temps mais l’Allemand manquait complètement son face-à-face.

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Son superbe contrôle de la 93e minute

Moins en vue en deuxième période, la faute au carton rouge d’Abdou Diallo (65e) puis à la sortie de Juan Bernat sur blessure (86e), Di Maria restait la principale arme offensive parisienne. Tentant toujours de servir ses attaquants ou de perforer la défense adverse par ses dribbles, l’Argentin sollicitait d’abord Alexandre Oukidja sur son chemin (79e) après un bon service d’Icardi. Puis, au bout d’un ultime effort sur le côté gauche, il était à l’origine du but de la victoire parisienne, son centre, précédé d'un sublime contrôle, étant repoussé par le portier messin sur Draxler. Une action qui résumait parfaitement une rencontre, où seul Di Maria aura été en mesure de peser offensivement côté PSG. De quoi assumer son statut de leader offensif sans Neymar, ni Kylian Mbappé et offrir un bol d'air indispensable à tout un club.