On a aimé... ou pas : le débrief de FF pour la 27e journée de Ligue 1
Après chaque journée de Ligue 1, FF.fr débriefe les matches à travers ce qui a plu ou non à la rédaction. 27e épisode avec, au programme, un trio Benedetto-Mbappé-Ben Yedder en grande forme, Paredes qui marque des points ou encore Amiens et Saint-Etienne qui sombrent...
On a aimé
8 - Dario Benedetto a marqué 8 buts à l'extérieur en Ligue 1 2019/20, c'est le meilleur total pour un joueur de Marseille à ce stade de la saison depuis Jean-Pierre Papin en 1991/92 (9). Pipa. pic.twitter.com/GgXq5nI3ne
— OptaJean (@OptaJean) February 28, 2020
Le superlatif de COLOSSAL pour #Rajkovic c'est quoi ? #ASMSDR
— OdaïrFortès7Fan (@OdairFortes7Fan) February 29, 2020
La passe "Ligue des champions" de Paredes
Soixante-quatorze minutes. C'est le temps qu'il aura fallu attendre (on n'exagère à peine) pour voir l'un des deux milieux de terrain axiaux du Paris Saint-Germain jouer vers l'avant avec assurance et précision. Et cet éclair est venu d'un remplaçant. Deux minutes après son entrée en jeu, c'est en effet Leandro Paredes qui, d'une jolie passe claquée venue casser les lignes dijonnaises, mettait Julian Draxler sur orbite. Dans la foulée, l'Allemand servait Kylian Mbappé qui permettait aux Parisiens de faire le break. En quelques secondes, l'Argentin ramenait ceux qui avaient tenté d'occuper le rôle de dépositaire du jeu tant bien que mal (Marquinhos et Idrissa Gueye pour ne pas les citer) à leur condition : celle de lieutenants à même de délester un coéquipier plus clairvoyant de certaines tâches. Et Paredes pourrait bien être cet homme, si Thomas Tuchel lui en donnait le droit.
La passe de Paredes qui casse les lignes voilà ce qu'on aime voir ! #PSGDFCO
— Guillaume L. (@GuillaumL_) February 29, 2020
Le show Téji Savanier
Alors que l'on assistait à un match fermé et que l'on commençait à envisager une soirée sans but à la Mosson, le Montpelliérain de naissance s'est occupé d'à peu près tout : de transformer un pénalty obtenu par Vitorino Hilton (57e, 1-0), de faire se lever les foules après une frappe soudaine difficilement repoussée par Matz Sels (58e), puis de parachever le succès des siens après que Gaëtan Laborde a doublé la mise (61e). Sur l'action, l'ancien Nîmois transperçait le milieu de terrain du RCSA tout seul comme un grand avant de marquer depuis les 20 mètres (65e). Le mouvement provoquait une longue et belle ovation de 12 000 spectateurs enamourés et venait souligner à quel point le numéro 11 faisait partie du gratin lorsqu'il était à ce point en jambes. On en redemande !
On n'a pas aimé
Le coup de moins bien de Larsonneur
Au sortir d'une superbe prestation face à l'OGC Nice en fin d'année dernière, Gautier Larsonneur figurait un peu plus haut dans le traditionnel débrief de FF. Le portier brestois était alors en feu et ses prouesses nous régalaient, semaine après semaine. Trois mois plus tard et puisque tout va très vite dans le football, le dernier rempart finistérien paraît beaucoup moins infranchissable. Déjà loin d'avoir été exempt de tout reproche sur la pelouse des Aiglons la semaine passée, sa responsabilité est à nouveau engagée sur le but de la victoire angevine à Francis-Le Blé. Alors qu'il a, sur la séquence, semblé s'attendre à tout sauf à une frappe de Stéphane Bahoken au premier poteau, Larsonneur a mal bouché son angle et en partie coûté quelques points potentiellement précieux à ses coéquipiers. On souhaite donc au gardien de vite se ressaisir, pour ne pas qu'une fin de saison plus compliquée invite à relativiser ses (très) bonnes performances passées.
L'apathie amiénoise
Au coup de sifflet final, Thomas Monconduit n'y est pas allé par quatre chemins : «Nous n'avons rien créé. Il y avait des trous partout. Cette défaite fait très mal. Il manque un supplément d'âme. Comment espérer se maintenir avec des matches comme ça ?» Puisque nous aurions certainement pris des pincettes au moment de revenir sur la défaite des Amiénois face à Metz, un concurrent direct, cette déclaration de cet historique de l'ASC tombe à pic. Quinze jours après une prestation (très) encourageante face au Paris Saint-Germain et dans un match pourtant capital pour leur maintien, les joueurs de Luka Elsner n'ont mis aucun des ingrédients nécessaires pour s'imaginer un avenir en Ligue 1. Un état d'esprit aussi surprenant qu'inquiétant, à ce stade de la compétition.
Comment peux tu accrocher le PSG, leur en mettre 4 et faire le match le plus pathétique de ton histoire en Ligue 1 face à Metz ?
— Tom Nook (@Tibooui) February 29, 2020
Bienvenue à Amiens. Faute professionnelle. Bonne fin de saison les gars... #AmiensSC #ASCFCM
Ce Saint-Etienne inoffensif durant le premier acte
Un derby ça ne se joue pas, ça se gagne. La maxime est connue de tous, et pourtant... 45 minutes durant, les hommes de Claude Puel ont manqué d'à peu près tout sur la pelouse du Groupama Stadium. Et si l'Olympique Lyonnais avait fait preuve d'un peu plus de réalisme, le sort de la rencontre aurait pu être scellé dès la pause. A ce moment-là, les Lyonnais semblaient maîtriser les événements et on les imaginait mal perdre le fil. Mais comme par magie, ces derniers se sont pourtant soudainement mis à reculer un peu au retour des vestiaires, lorsque les Stéphanois se sont enfin décidés à mettre les ingrédients nécessaires à l'obtention d'un résultat dans une telle rencontre. De quoi nourrir l'amertume (et l'inquiétude ?) des supporters des Verts...
#OLASSE
— Canal Football Club (@CanalFootClub) March 1, 2020
La première période en chiffres ?? pic.twitter.com/c5ue7iSBSp
L'inconstance des Aiglons et des Girondins
S'ils ne nous ont pas offert leur pire prestation de la saison - loin s'en faut – les hommes de Paulo Sousa et ceux de Patrick Vieira nous ont rappelé à quel point leurs saisons respectives tenaient sur un fil et que la pièce pouvait retomber d'un côté ou de l'autre, selon que ces deux équipes-là bénéficiaient ou non de circonstances favorables. Incapables d'enchaîner deux succès de rang depuis le début de la saison, Niçois et Bordelais sont désormais installés dans le ventre mou et on n'avoue ne pas très bien savoir comment ils pourraient le quitter d'ici la fin du Championnat. Deux déceptions compte tenu des ambitions affichées par les deux clubs au coup d'envoi de la saison.