Loïc Rémy et Christophe Galtier lors de la victoire de Lille sur Starsbourg (2-0). (S.Mantey/L'Équipe)

OM-LOSC : Lille a travaillé ses repères mais le système n'est pas figé

Avant son déplacement à Marseille samedi, le LOSC a conforté son dispositif en 3-4-3 en combinant l'intensité dans les duels.

En déplacement à Marseille ce samedi (17h30), le LOSC a combiné travail tactique et intensité au cours d'une semaine sans Coupe de la Ligue du fait de son statut de qualifié en Coupe d'Europe. « On a alterné le nouveau système (3-4-3) et on est aussi revenu sur ce que l'on faisait de plus classique (4-2-3-1 ou 4-4-2), détaille Christophe Galtier qui a affirmé que son buteur nigérian, Victor Osimhen, était « opérationnel ».

« Je ne veux pas que les joueurs soient figés dans un seul système, a ajouté l'entraîneur des Dogues qui a su obtenir que son équipe presse plus haut, comme la saison passée. Nous avons également travaillé sur l'intensité. Quand nous sommes dans cette disposition d'esprit, nous sommes difficiles à manoeuvrer et beaucoup plus performants. C'est la conclusion de nos deux rencontres plus constantes contre Valence (1-1, 23 octobre) et Bordeaux (3-0, 26 octobre). Il y a certes les systèmes qui produisent leurs effets, mais aussi et surtout les hommes. Si vous mettez la détermination et l'intensité, vous êtes performants. Il fallait transmettre ce discours et le mettre en application lors de nos séances d'entraînement. Il fallait ces changements pour maintenir ce niveau d'exigence qui est le nôtre. »

« On est attendus partout. On ne peut pas rester sur nos acquis »

Loïc Rémy

Troisième de L1 avec dix-huit points, actuellement idéalement placé pour accrocher une nouvelle qualification européenne, le club nordiste va maintenant juger de sa capacité à glaner des points en terre adverse, son talon d'Achille cette saison. Le déplacement à Marseille doit effacer la défaite à Toulouse (1-2, 19 octobre) et le pauvre contenu. Il faudra assurer à un autre impératif : la préparation du match couperet en C1 mardi à Valence et la capacité du LOSC à se faire craindre loin de ses bases, ce qui n'est plus le cas cette saison. Pour le coach, en tout début d'exercice, les Dogues se sont un peu cachés derrière leur infériorité numérique à Amiens (0-1, 17 août) et Reims (0-2, 1er septembre).

« On avait jusque-là tendance à comparer avec la saison dernière et ce n'est jamais bon, analyse Loïc Rémy. Le groupe n'a pas bougé énormément. Mais c'est une nouvelle saison. On est attendus partout. On ne peut pas rester sur nos acquis et on doit chaque semaine se remettre en question. Tout est encore jouable même si ça va être compliqué en Ligue des champions. On est arrivés trop timidement sur cette compétition. Je l'ai joué et je sais qu'elle ne pardonne pas. C'est un petit regret. On aurait pu faire mais on n'en a pas fait suffisamment. Après, il faut gérer en championnat, notre priorité. »