oberhauser (david) (L'Equipe)

Oberhauser capitaine du onze type de la 13e journée de Ligue 2

Les Crocos en force avec trois Nîmois, deux Dijonnais et deux Messins en grande forme... Voici l'équipe type de FF pour le compte de la treizième journée de Ligue 2.

Les notes

David Oberhauser (Metz) : 8*

Jérémy Cordoval (Nîmes) : 7*
Cédric Varrault (Dijon) : 7*
Fabien Barrillon (Nîmes) : 7*
Samuel Bouhours (Tours) : 7*

Jimmy Roye (Niort) : 6*
Yeni Ngbakoto (Metz) : 7*
Romain Amalfitano (Dijon) : 7*
Naïm Sliti (Red Star) : 7*

Mathieu Duhamel (Le Havre) : 7*
Steve Mounié (Nîmes) : 7*

Le zoom : Oberhauser, la doublure qui réchauffe

Pas toujours bien dans son football, le FC Metz se retrouve bien au chaud sur le podium après le petit coup de froid pris entre la 7e et la 11e journée (quatre petits points seulement lors de cette période). Son gardien David Oberhauser est pour beaucoup dans ce réchauffement des résultats. Déjà en vue face à l’AC Ajaccio il y a dix jours, il a récidivé vendredi devant le PFC, au point de jouer les passeurs décisifs sur un dégagement converti par Ngbakoto. Autant sa démonstration contre l’ACA avait valeur de revanche (il n’a pas été gardé par les Corses à l’été 2014), autant celle de vendredi sert de confirmation. Appelé à remplacer le titulaire Thomas Didillon, blessé à un doigt face à Nancy il y a un mois et demi, bombardé doublure avec la disgrâce de Johann Carrasso, Oberhauser a pris ses aises dans le but lorrain. Eblouissant face à des Parisiens particulièrement entreprenants malgré la défaite (2-1), le gardien ne facilite pas la tâche de son entraîneur José Riga, pour qui la hiérarchie était très claire en début de saison. 

Le portier messin s'est toujours accroché et a sué pour en arriver là...

La preuve qu’il faut toujours garder foi en son destin et ses qualités, tant la carrière de David Oberhauser a été brisée par les pépins physiques. Victime à deux reprises d’une rupture des ligaments croisés au même genou (une rareté !), suivi de rechutes, de doutes, de désespoirs… mais jamais de renoncement. Il s’est ainsi entraîné à part, de son propre chef, avec l’ancien entraîneur des gardiens de l’équipe première Georges Jacomo (adjoint de Rolland Courbis lors de la première montée de l’ACA en Ligue 1 et de Baptiste Gentili pour les précédentes), suant et s’accrochant dans l’espoir de retrouver un jour le chemin qui était le sien, celui d’un réel espoir au poste de gardien. Finalement remis sur pied, il a eu la mauvaise surprise de ne pas être conservé par Ajaccio il y a un an et demi. Parti en Roumanie, d’où il est revenu rassuré sur sa condition mais… sans le sou puisqu’il n’a pas été payé, il a finalement rebondi dans sa Lorraine natale, où Metz l’a fait signer comme remplaçant du remplaçant, doublure de la doublure. Depuis, il prouve qu’il a l’étoffe pour porter un costume plus grand.

Arnaud Tulipier