Neymar avait accusé Alvaro Gonzalez d'insultes racistes lors du dernier PSG-OM. (A. Mounic/L'Équipe)

Neymar (re) fait allusion à Alvaro Gonzalez (OM) après PSG-Basaksehir, interrompu pour des accusations de racisme

L'interruption de PSG-Basaksehir, mardi soir, a fait dire à Neymar qu'il aurait dû réagir de la même manière lors du dernier PSG-OM, le 13 septembre : il avait accusé Alvaro Gonzalez de propos racistes.

Alvaro Gonzalez avait fait savoir, le 29 novembre dernier dans un entretien accordé au Canal Football Club, qu'il ne « voulait plus parler de Neymar ». La réciproque n'est pas vraie. Sans le citer nommément, et en réaction au PSG-Istanbul Basaksehir interrompu mardi soir suite à des propos à caractère raciste du quatrième arbitre envers l'entraîneur adjoint du club turc Pierre Achille Webo, l'attaquant brésilien a fait directement allusion au défenseur espagnol de l'Olympique de Marseille, qu'il avait accusé d'avoir proféré des insultes de la même teneur lors du dernier PSG-OM (0-1), le 13 septembre dernier.

« Ça m'était passé par la tête et c'est ce que j'aurais dû faire »

« C'est un sujet très sérieux, très délicat, malheureusement, cette situation a eu lieu ce qui est embêtant, a d'abord souligné Neymar. Cela a eu lieu avec moi en début de saison. Je sais que ce n'est pas normal de souffrir d'un acte ou d'une insinuation pour sa couleur de peau, pour sa race... » Avant d'ajouter à propos de la décision l'interrompre le match : « Nous avons très bien fait, c'est ce qu'il faut faire. Ça m'était passé par la tête la première fois et c'est ce que j'aurais dû faire ».

A l'époque, les images de télévision n'avaient pas permis d'établir la culpabilité du défenseur marseillais, et l'intéressé n'avait écopé d'aucune sanction de la part de la commission de discipline de la LFP. « Je pense que Neymar se comporte d'une certaine manière sur le terrain, et d'une autre en dehors. Il est certain que s'il jouait avec moi aux jeux vidéo, ou autre, il aurait une opinion totalement différente de moi, avait souligné l'ancien joueur de Villarreal deux mois plus tard. Les mots prononcés ne doivent pas être sortis de leur contexte, et surtout il ne faut accuser personne d'avoir prononcé des insultes racistes car cela n'a pas été le cas, des deux côtés. Avec toutes les caméras qu'il y a dans un stade, ça se serait su, clairement. Affaire classée donc. » Ou pas.