Ligue 1 : les jeunes du PSG, Palmieri, la défense de l'OL, Pépé, Rennes, Jovetic, le débrief de la 28e journée
Il y a eu 25 buts marqués, 40 cartons jaunes et 2 rouge distribués, et 180 086 spectateurs recensés. Mais pas que. FF livre ses héros et ses zéros de la 28e journée de Ligue 1.
On n'a pas trop su quoi penser de la fin de match au Vélodrome
Lire : la fin de match confuse entre l'OM et Nantes vue par Twitter
#fairplay débat intéressant tiré de #OMFCNA. Qui n'est pas fairplay ? L'équipe qui ne rend pas la touche ? Ou celle qui simule la blessure (notamment du gardien) pour casser le rythme ? Sujet d'empoignades classiques dans les fins de match. Un sujet pour l'IFAB !
— philippe doucet (@doucetphilippe2) 4 mars 2018
On a eu envie que le PSG se qualifie en C1 pour revoir Timothy Weah
Sous l'ère de QSI, le PSG et ses joueurs formés au club, c'est toute une histoire. Il y a bien les Areola, Kimpembe ou Rabiot qui s'illustrent enfin avec l'équipe première, mais il y a eu des échecs, comme les départs d'éléments de Coman, Zagadou, ... C'est ainsi qu'on a pris plaisir à voir Timothy Weah entrer en jeu à douze minutes de la fin à Troyes en remplacement de Lo Celso, pour sa toute première avec le club parisien. On a même regretté de n'avoir pas pu voir Lorenzo Callegari, sur la feuille de match, à l'oeuvre. Du coup, puisqu'Unai Emery avait logiquement choisi de faire tourner en prévision du match retour face au Real, permettant aux jeunes de se montrer, on adorerait voir le PSG faire sa remontada mardi. D'abord pour la Ligue 1, mais aussi pour que l'entraîneur espagnol nous refasse le coup des jeunes quand les cadres seront au repos pour préparer la Ligue des champions.
Ça fait plaisir de voir autant de titis parisiens dans le groupe. Ça serait bien que ça arrive un peu plus souvent... ?? #ESTACPSG #Titisparisiens #Ligue1Conforama @PSG_inside
— La Machine (@AdrienCanchon) 3 mars 2018
On a fulminé devant le tacle de Palmieri
Metz est en galère, on le sait, Metz a dû changer d'entraîneur, Metz affiche un bien meilleur visage depuis le mois de décembre, mais Metz a été inexplicablement lâché par Julian Palmieri samedi soir face à Toulouse. Alors que les Grenats menaient sur un but de Nolan Roux, l'ancien Bastiais assénait un très vilain tacle très loin de son but et de tout danger sur Max-Alain Gradel. Rouge direct archi logique. C'est à se demander ce qui lui est passé par la tête. Oui, le début de rencontre avait été parfois engagé, mais pas au point d'avoir les fils qui se touchent. Et avec son expérience (164 matches de L1), c'est bien regrettable. C'en est vraiment à se demander s'il n'a pas voulu abandonner le navire...
Frédéric Hantz :"Palmieri ne doit pas faire cette faute. SI on fait match nul, je pense que c'est parce qu'on était à dix" #FCMTFC @FCMetz
— Di Filippo (@PDiFilippo12) 3 mars 2018
On a pensé que le premier problème de l'OL se situait en défense
Sur les douze dernières sorties de l'OL toutes compétitions confondues, les Gones n'ont réussi à conserver leur cage inviolée qu'à une seule reprise. C'était le 22 février, sur la pelouse de Villarreal en Ligue Europa (1-0). En Championnat, la stat indique six rencontres de rang sans un seul clean sheet. Avec une seule victoire. Et c'est un vrai problème. Une situation qui nous fait dire que Lyon doit sûrement sa forme bien compliquée à une base défensive beaucoup trop friable pour un candidat au podium. Les joueurs de Genesio n'ont que la huitième défense de l'hexagone, et on a comme l'impression que l'équilibre entre le milieu et la défense est nettement plus fragile qu'en 2017. Oui, Nabil Fekir manque énormément dès qu'il n'est pas là, mais pour retrouver de l'allant, l'OL devrait plutôt regarder derrière... À Bruno Genesio de prouver qu'il peut trouver les solutions.
Entre dramatique, comique et pathétique, quel est le mot qui définit le mieux selon vous la défense de l’OL? #MHSCOL
— GoneStriker (@GoneStriker) 4 mars 2018
On s'est interrogé sur le futur de Jovetic
Quatre buts et une passe décisive sur ses quatre derniers matches de Ligue 1 : Stevan Jovetic a royalement remplacé Radamel Falcao, blessé au début du mois de février. Après six premiers mois compliqué, l'ancien joueur de Manchester City a enfin répondu présent. Mais il a aussi prouvé qu'il se sentait bien mieux à la pointe de l'attaque que sur un côté. Une position d'ailier où Jardim l'a parfois utilisé en 2017-18, sans, du coup, être un véritable atout, ni être véritablement à l'aise. Conséquence : on se demande ce que va faire l'entraîneur monégasque lors du retour d'El Tigre. Et dans le 4-2-3-1 de l'ASM, il n'y a qu'une place en pointe. Une place évidemment réservée à Falcao...
#Jovetic c'est peut être un match sur deux. Mais j'adore ce joueur... #ASMFCGB
— Nabil Djellit (@Nabil_djellit) 2 mars 2018
On s'est dit que Pépé était le seul espoir de Lille
Dans le marasme du LOSC, relégable, on a bien du mal à imaginer des lendemains heureux pour une équipe nordiste qui patauge et qui ne semble pas montrer le moindre signe d'amélioration. Finalement, il n'y en a qu'un seul que l'on croit capable de sauver ces Dogues : Nicolas Pépé. Une nouvelle fois auteur d'un bon match au cœur de la défaite à Nice vendredi, l'Ivoirien va beaucoup mieux ces derniers temps. Il est aussi plus en réussite (trois buts et une passe décisive sur ses six derniers matches) et apporte le danger offensivement. Et le club entraîné par Christophe Galtier a plutôt intérêt à le voir briller jusqu'à la 38e journée s'il veut espérer un maintien...
#LOSC Nicolas Pépé :
— Arthur (@Arthur_Noet) 2 mars 2018
- Décisif toutes les 119 minutes sous Galtier contre 242 sous Bielsa.
- 53,3% de tirs cadrés sous Galtier contre 35,3% sous Bielsa.
Efficacité. pic.twitter.com/HHx3cphPCe
On a constaté que les recrues rennaises étaient en train de régaler
il faut souligner une bonne partie du recrutement estival : Khazri sans aucun doute mais aussi Koubek, Bourigeaud, Traoré, Sarr.
— ROUGEmémoire ??SRFC (@ROUGEmemoire) 3 mars 2018
On s'est demandé si Jean-Louis Garcia n'en faisait pas un peu trop
Oui, les erreurs d'arbitrage ont tendance à tous nous interpeller. Voire à en faire vriller certains, parfois à raison. C'est sûrement d'autant plus exaspérant lorsque votre équipe a tenu presque toute la première période face au PSG, grâce à plusieurs arrêts décisifs de Zelazny, et, à 0-1, a encore l'espoir de revenir au score. Certes. Et on pouvait évidemment comprendre Jean-Louis Garcia au coup de sifflet final qui lançait au sujet du but hors-jeu de Nkunku : «Franchement, quand on est petits et qu'on joue contre un monstre c'est déjà très compliqué, si en plus il y a des faits de jeu défavorables, ça devient trop dur.» Envoyé en tribune avant la fin du match pour contestation, le coach troyen n'en est pas à son coup d'essai. On l'entend en effet très souvent au sujet des (mauvais) coups de sifflets. Si tous les entraîneurs s'exaspéraient avec autant de véhémence sur chaque erreur d'arbitrage, ce serait une sacrée cacophonie. À se demander si Garcia n'en fait pas un peu trop parfois, et qu'il ne se trompe pas de combat. Car si son équipe est barragiste actuellement, ce n'est sûrement pas de la faute de l'arbitrage... Mieux vaut-il se concentrer sur sa propre équipe dans des prochaines semaines décisives pour la survie de l'ESTAC.
Le coup de gueule de Jean-Louis Garcia envers l'arbitrage ! ?#DL1 pic.twitter.com/Htu2orQ1lO
— beIN Ligue 1 Confo (@beINLigue1Confo) 25 février 2018