Eder, buteur en finale de l'Euro 2016, défend les couleurs de Lille. (L'Equipe)

Ligue 1 (6e journée) : voici cinq joueurs du LOSC qu'on attend de pied ferme

Quatre points, trois défaites en cinq matches, des attitudes inquiétantes : Lille n'a toujours pas démarré sa saison. Et plusieurs joueurs sont très loin du niveau espéré. En voici cinq qui feraient bien de vite passer la première...

Renato Civelli

Défenseur. 5* de moyenne par match depuis le début de la saison.
On était loin d’être habitué à ça avec le LOSC : après cinq matches, les Dogues sont la dix-huitième défense de Ligue 1, avec neuf buts encaissés. Si on n’a pas grand-chose à rapprocher à Vincent Enyeama, le Super Eagle est beaucoup trop abandonné par sa défense. Et par celui qui doit être le taulier de celle-ci, Renato Civelli. On ne reconnaît pas l’Italo-Argentin de trente-deux ans, pas assez mordant, pas assez rassurant. Il n’a écopé que d’un seul carton jaune, pour trois petites fautes commises en 450 minutes passées sur le pré. Le signe d’un manque d’engagement ?

Ibrahim Amadou

Milieu de terrain. 371 minutes jouées.
Il était devenu de plus en plus indispensable la saison dernière à la récupération lilloise. Une sorte de métronome qui soulageait sa défense et qui permettait à ses milieux placés plus haut sur le terrain de partir sereinement vers l’avant pour aider les attaquants. Mais depuis le début de la saison 2016/17, son rendement est moins impressionnant, moins efficace. Et ça se voit tout de suite dans l’équilibre de son équipe. À vingt-trois seulement, le LOSC compte sur lui. Et il doit déjà aller chercher un second souffle pour retrouver son niveau et son impact.

Naïm Sliti

Milieu de terrain. Pas une minute disputée.
Il est enfin dans le groupe pour le déplacement à Toulouse ce mardi soir. Arrivé en toute fin de mercato, et pas encore apte à apparaître en Ligue 1, Naïm Sliti va peut-être enfin pouvoir justifier son arrivée dans l’élite. Auteur de quatre buts et de cinq passes décisives avec le Red Star la saison dernière, Sliti pourrait bien dynamiter le jeu nordiste. S’il s’adapte bien à l’environnement de l’élite, son apport pourrait rapidement faire un grand bien.

Nicolas De Préville

Attaquant. 175 minutes. Aucun but. Aucune passe décisive. Un tir cadré en cinq tentatives.
Débarqué contre quatre à cinq millions d’euros cet été, Nicolas De Préville est encore en période d’adaptation. Blessé à son arrivée, l’ancien Rémois auteur de six buts et de neuf passes décisives la saison dernière tarde à se montrer décisif. Brouillon, et peut-être pas encore à 100%, ‘‘NDP’’ va devoir très vite se faire aux nouvelles exigences d’un club plus huppé que le Stade de Reims, qui dépendait de lui l’an dernier. Il va devoir également accepter d’évoluer sur un côté de l’attaque, lui qui préfère être placé en numéro 9.

Eder

Attaquant. 420 minutes. Aucun but. Deux passes décisives. Un tir cadré en huit tentatives.
Mais le numéro 9, c’est Eder. Alors oui il a servi Rony Lopes face à Metz et Younousse Sankharé face à Dijon pour deux passes décisives, mais ça ne doit pas être ce que lui demande Frédéric Antonetti en priorité. Acheté pour 4,5M€ cet été, Eder est toujours muet en Ligue 1 cette saison. Le contre coup de son Euro idyllique ? À lui de trouver la parade, et, surtout, de se montrer plus adroit sur ses tentatives (12,5% de frappes cadrées).

Tmithé Crépin