Ben Arfa

Les raisons de penser que faire venir Hatem Ben Arfa est un bon pari pour les Girondins de Bordeaux

Hatem Ben Arfa revient donc en Ligue 1 ! Un an après son départ du Stade Rennais, HBA signe à Bordeaux après une année presque blanche. Pourtant, à FF, on se dit que cela a tout de la bonne option. Et on vous explique pourquoi. (photo : @girondins)

Il commence à (très) bien connaître la Ligue 1
Mine de rien, c'est un joueur expérimenté qui débarque au Haillan. Les faits sont là : six clubs français connus (encore très loin du record de Xavier Gravelaine), 195 matches disputés, 40 buts (dont 17 lors de sa folle saison 2015-16 à l'OGC Nice). Si, à 33 ans, certains peuvent se demander dans quelle forme physique peut-il être et s'il va pouvoir se fondre facilement dans le collectif girondins, question adaptation au Championnat, Hatem Ben Arfa ne va pas avoir de problème avec une Ligue 1 qu'il connaît si bien ! Au-delà de quelques bisbilles avec Julien Stéphan, lors de la saison 2018-19, avec sept buts en Ligue 1, deux pions en Ligue Europa, Ben Arfa avait rendu une copie assez bonne sous le maillot rennais. Entre une faim de jouer et un talent aux pieds qui ne peut pas se perdre, c'est tout bon.

Lire : Ben Arfa à Bordeaux, c'est officiel

Mariage potentiellement heureux avec Jean-Louis Gasset  
«Hatem Ben Arfa, c’est un créateur, un génie du football. Si c’est possible... mais franchement je ne le sais pas.» C’est par ces termes que l’entraîneur des Girondins de Bordeaux qualifiait le dribbleur au moment où certains confrères l’interrogeaient sur la faisabilité du dossier Ben Arfa. Quelques jours plus tard, voilà un entraîneur qui doit être ravi. Son nouveau numéro 8 a également de quoi se réjouir. Partout où il est passé, de Bordeaux à Saint-Etienne en passant par Paris, Gasset a en effet su nouer des relations particulières avec les joueurs de grand talent. Cela a été le cas avec Yoann Gourcuff, on le sait, mais également avec Yann M’Vila et... Zlatan Ibrahimovic. Le Suédois n’a ainsi pas hésité à qualifier le technicien de «type fantastique» dans les colonnes du Magazine de L’Equipe en 2018. Gageons que l’entraîneur à la casquette saura trouver la recette avec son nouveau soliste.
Girondins cherchent folie désespérement
La nette victoire le week-end passé face à Dijon (3-0), la lanterne rouge, a permis d'enfin gonfler les statistiques offensives bordelaises. Car après six journées, Rémi Oudin et consorts ont planté seulement six buts. Seuls Strasbourg, Reims et Dijon font pire. On a surtout en tête les trois 0-0 bordelais qui ont été très difficiles pour les yeux depuis août face à Nantes, pour le tout premier match de la saison, face à Lyon et face à Nice. Les trois rencontres au Matmut-Atlantique. En grosses difficultés pour mettre des étincelles dans son jeu sur le plan offensif, Bordeaux accueille-là un profil qui sait évidemment faire. Il faudra penser collectif et ne pas être trop gourmand avec le cuir, mais c'est sans contestation une solution bienvenue pour Gasset. Et une éclaircie pour les supporters au coeur d'un club bien tourmenté depuis plusieurs mois.
Un risque financier limité  
On le sait, Bordeaux n’a plus les moyens d’un prétendant aux places européennes et cela lui a valu quelques moqueries durant le mercato. Seul club de Ligue 1 à ne pas avoir enregistré le moindre renfort lors de la période, les Girondins viennent donc de sauver la mise en enregistrant la signature d’un joueur libre. Un joueur dont d’aucuns interrogent (déjà) l’état de forme, après un passage délicat du côté de Valladolid (cinq petites apparitions). Ceux-là n’ont pourtant pas vraiment de quoi être inquiet : Ben Arfa ne coûtera pas "grand-chose" à leur club. Le gaucher s’est en effet engagé pour une petite saison (plus une en option) pour un salaire inférieur à 100 000 euros selon les informations de L’Equipe. A ce prix-là, le pari qui consiste à rapatrier un joueur qui aime à faire parcourir des frissons se tente, non ?