volland (kevin) ben yedder (wissam) (A.Martin/L'Equipe)

Le rêve de Rumilly-Vallières s'arrête en demi-finale après sa défaite face à Monaco (1-5)

Combatifs, les amateurs se sont effondrés au fil de la rencontre face à des Monégasques globalement dominateurs (1-5). L'ASM défiera donc le PSG en finale de la Coupe de France.

La leçon : Rumilly-Vallières y a cru sept minutes

Toutes les belles histoires ont une fin et le rêve d'une finale au Stade de France pour le GFA Rumilly-Vallières s'est brisé en demi-finale. Face à une AS Monaco dominatrice, les amateurs sortent la tête haute et ont mis en danger quelques instants les ouailles de Niko Kovac. Dès le début de la rencontre, les hommes de la Principauté voulaient mettre le holà à tout espoir côté GFA.

Hauts sur le terrain et omnipotents dans la possession, les Monégasques cherchaient d'emblée la faille. Volland perçait dans la surface mais son centre en retrait était parfaitement anticipé par le portier Delaunay (5e). Malgré la possession stérile de l'ASM, les Haut-Savoyards ne s'en laissaient pas compter et se créaient la première occasion chaude. Sur une relance plein axe de Radoslaw Majecki, Ashley Moke voyait le cuir lui revenir dans les pieds. L'attaquant du GFA voyait son tir contré (17e). Dans un bon temps fort, les Rumilliens faisaient un sacré pied de nez à la hiérarchie. Après un ballon mal dégagé par Djibril Sidibé, Joris Cottin récupérait la possession. Le milieu de terrain trouvait en retrait Alexi Peuget. L'ancien Rémois enroulait du droit et sa frappe contrée venait se loger dans les filets monégasques (1-0, 20e) ! Rumilly Vallières en plein rêve. Vexée, l'ASM réagissait d'emblée. Volland croquait une belle remise de Ben Yedder (26e) et c'était finalement le malheureux Arthur Bozon qui crucifiait son propre gardien d'une tête plongeante mal orientée... (1-1, 27e). Monaco appuyait sur l'accélérateur et doublait la marque rapidement sur un corner botté parfaitement par Cesc Fabregas qui trouvait un Aurélien Tchouaméni plus prompt de la tête (1-2, 32e). De match, il n'y avait presque plus. Les Haut-Savoyards accusaient le coup et prenaient un sacré coup sur la carafe. Kevin Volland, trahi par un faux-rebond, envoyait sur la barre un caviar de Wissam Ben Yedder (37e). A la mi-temps, le GFA n'avait pas à rougir de sa performance.
 
De retour de la pause, la différence de niveau se faisait de plus en plus criante. Touchés psychologiquement et physiquement, les hommes d'Amghar subissaient de minutes en minutes. Et Monaco profitait pleinement des erreurs individuelles des amateurs. Dorian Lévêque s'emmêlait les pinceaux et Wissam Ben Yedder récupérait le ballon. L'international français lançait Cesc Fabregas dans le trou qui lui remettait dans la course. Un petit piqué made in WBY permettait à l'ASM de faire le break (1-3, 55e). Malgré une belle frappe de Gay au-dessus de la cage de Majecki (70e), le GFA n'y était plus et les trois divisions d'écart se voyaient vraiment. Cesc Fabregas se faisait plaisir en enroulant un coup franc délicieux (1-4, 78e). Quelques minutes plus tard, Aleksandr Golovin profitait d'une erreur technique de Jean-Manuel Ribeiro pour corser l'addition (1-5, 82e). Avec beaucoup de respect et de professionnalisme, l'escouade du Rocher rejoint donc le PSG en finale de la Coupe de France. Rumilly-Vallières y aura cru, le temps d'un instant. C'est déjà une belle chose.

Le gagnant : Cesc comme au bon vieux temps

A sa guise, le champion du monde 2010 était assis dans un fauteuil tout au long de la rencontre. Frais et disponible, Cesc Fabregas a mis de l'huile dans le circuit monégasque. Ses passes entre les lignes ont fait un mal fou aux amateurs. Auteur d'une passe décisive et d'un coup franc magnifique, l'ancien du Barça a régalé.

Le perdant : Malheureux Bozon

Difficile de pointer du doigt un joueur de ce GFA courageux mais vraiment trop juste pour inquiéter l'ASM. Infortuné buteur contre son camp, Arthur Bozon n'était pas dans son assiette. Vite averti sur un tacle très en retard sur Gelson Martins, le latéral gauche haut-savoyard a pris le bouillon. Son coach l'a d'ailleurs sorti à la mi-temps et a vite compris que le malheureux n'était pas dans un bon soir.

J.T.

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