Mario Draghi, le Premier ministre italien. (Reuters)

Le Premier ministre italien Mario Draghi sème le doute sur la finale de Wembley

Le chef du gouvernement italien, Mario Draghi, s'est exprimé lundi contre la tenue de la finale de l'Euro à Wembley en raison de la hausse des contaminations dues au variant Delta outre-Manche.

Face à la crise du Covid-19, le chef du gouvernement italien, Mario Draghi, s'est opposé lundi à la tenue de la finale de l'Euro à Wembley (prévue le 11 juillet), alors que l'enceinte londonienne doit auparavant accueillir, dès samedi, la première affiche connue des huitièmes de finale : l'Autriche contre... l'Italie. Du coup, Mario Draghi a alimenté les doutes autour sur une possible délocalisation des demi-finales (6-7 juillet) et de la finale programmées dans l'enceinte londonienne.

Le dirigeant italien veut « s'employer à ce que la finale du Championnat européen ne se déroule pas dans un pays où les contagions sont en train de croître rapidement », a-t-il dit, interrogé à Berlin lors d'une conférence de presse conjointe avec la chancelière allemande Angela Merkel.

Budapest évoquée en autre option

De fait, la poussée de cas de contaminations liés au très contagieux variant Delta (indien) en Grande-Bretagne continue d'alimenter toutes les spéculations, alors que des sources proches des organisateurs ont confirmé, ces derniers jours, que l'UEFA envisageait de déplacer ces matches à Budapest (Hongrie) en cas de besoin.

Vendredi, le Premier ministre britannique Boris Johnson avait indiqué que sa priorité était « la santé publique », davantage que le maintien des matches de l'Euro à Wembley. De son côté, Draghi n'a pas mentionné d'alternative à Wembley, alors que l'Italie est l'un des pays hôtes de cet Euro au format inédit, disséminé dans onze villes.