Choupo-Moting Fernandez Zidane

Le Ballon d'Or, la finale PSG-ASSE de 1982, une interview d'Eric Maxim Choupo-Moting, Zinédine Zidane... Voici le sommaire du nouveau numéro de France Football

À quelques jours de la finale de la Coupe de France entre le PSG et Saint-Étienne, FF a réuni Luis Fernandez et Christian Lopez pour se remémorer notamment la finale de 1982 entre les deux formations. À retrouver également dans notre nouveau numéro : un entretien avec Eric Maxim Choupo-Moting, les éloges à Zinédine Zidane et nos explications sur l'absence de Ballon d'Or en 2020... Voici le sommaire complet.

Lopez-Fernandez : «Ça ne calculait pas»

Trente-huit ans après la finale de la Coupe de France 1982, FF a réuni le défenseur stéphanois et le milieu parisien pour évoquer un match entré dans l'histoire : celui de la première victoire du PSG dans l'épreuve... et celui de la dernière participation des Verts à ce stade de la compétiton. Un échange vintage mais pas trop chambreur. Juste un peu : «Quand tu regardes la compo, se souvient ainsi Luis Fernandez, c'était une équipe à vocation très offensive : Surjak, Rocheteau, Dahleb, Toko, Boubacar. Cinq attaquants ! Il y avait du Pep Guardiola en Georges Peyroche.» Beau joueur, Christian Lopez revient, notamment, sur son tir au but loupé... qui offrira la victoire au PSG : «Vautrot me demande : "Le sixième, c'est qui ?" Je pars vers mes coéquipiers dans le rond central. Tous assis, ils regardaient la tribune de l'autre côté. Aucun ne voulait y aller, alors que tu avais Laurent Roussey entré en seconde période, Raoul Noguès, lui aussi entré en jeu, et même Gérard Janvion qui pouvait frapper. Devant ces têtes tournées, j'ai dit : "Bon, allez, j'y vais." Parce que je suis capitaine. Et là, tu prépares que dalle. Je ne sais pas où je vais le mettre, je ne suis pas préparé mentalement. Je pose le ballon, je recule et je reste dans l'axe, je ne prends pas d'angle. Je tire fort au milieu et "Domi" l'enlève avec le pied. Derrière, Jean-Marc Pilorget met le sien... Les pénos, c'est la loterie.»

Quand le PSG de Luis Fernandez (à droite) soulevait le trophée après une victoire aux tirs au but sur Saint-Etienne. (L'Equipe)

Pas de Ballon d'Or 2020 !

A circonstances exceptionnelles, dispositions exceptionnelles. En cette année tronquée, la décision a été prise de ne pas décerner de Ballon d’Or FF en 2020, une première depuis 1956. La principale raison : un manque d’équité évident entre tous les aspirants, notamment dans la perspective du Tournoi de Ligue des champions du mois d’août auquel les qualifiés se présenteront avec un niveau de préparation forcément éparse en fonction de la reprise, ou non, des compétitions nationales. Un déséquilibre trop évident pour assurer une égalité de traitement.

L'ensemble de nos explications est à retrouver ici

La Une du nouveau numéro de France Football.

Choupo-Moting : «On dispose du meilleur secteur offensif du monde»

Comment c'est, la vie de remplaçant au sein d'un vestiaire de stars ? L'attaquant camerounais du PSG raconte dans FF et défend son statut à travers une longue interview. «Au début, quand je ne les connaissais pas bien, c'étaient des stars, explique-t-il. Après deux semaines ici, c'étaient des coéquipiers et même des amis parce qu'on s'entend très bien, qu'on rigole ensemble. Et puis, ils m'ont très bien intégré aussi. C'était facile pour moi. (...) De l'extérieur, tout le monde pense : "Oh, là, là, comment c'est, de vivre avec ces grandes stars ?" Pour moi, on a des joueurs qui font partie des cinq meilleurs au monde. Mais, quand on est ensemble, on ne pense pas à ça. C'est normal. On parle et on blague ensemble, et ce n'est plus quelque chose d'extraordinaire. On est comme des amis. (...) Je pense qu'on dispose du meilleur secteur offensif du monde, Kylian Mbappé et Neymar font partie des cinq meilleurs joueurs. Mais c'est aussi une motivation. Je ne veux pas "piquer leur place" mais apporter quelque chose.»

Zinédine Zidane, célébré par ses joueurs lors du titre du Real Madrid la semaine dernière. (La Liga/CORDON/PRESSE SPORTS/PRESSE SPORTS)

La haie d'honneurs pour Zizou

Homme clé du sacre du Real, le technicien français bénéficie d'une cote forcément élevée en Espagne. FF a pu le constater. «Zizou a été un merveilleux gestionnaire de l'abondance, témoigne ainsi Jorge Valdano, ancien joueur, entraîneur et directeur sportif du Real. Abondance de talents et abondance numérique d'un effectif très fourni. C'est beaucoup plus difficile qu'on ne le croit.» «Il a créé l'une des équipes merengue les plus sérieuses et efficaces défensivement de son histoire, admet Francisco Buyo, l'ancien gardien du Real. Même les Catalans sont conquis.» «C'est un gars sérieux, qui fait bien son travail et s'occupe uniquement de son équipe, détaille même un supporter du Barça. Tout le contraire de (José) Mourinho, qui passait son temps à provoquer.» Comment on dit unanimité en espagnol ?

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