La tentative de conciliation entre l'AS Saint-Etienne et Stéphane Ruffier reportée

Entamé il y a dix mois, le feuilleton Ruffier s'offre encore quelques jours de suspense. Mis une seconde fois à pied à titre conservatoire pour « acte d'insubordination » le 19 novembre, puis convoqué par ses dirigeants à un entretien préalable à une éventuelle sanction disciplinaire le 2 décembre, le gardien international français (34 ans, 3 sélections de 2010 à 2015) devait passer dans la journée de mardi devant la commission juridique de la LFP.

L'AS Saint-Etienne a saisi la Ligue en vertu de l'article 265 de la charte du football professionnel « pour une tentative de conciliation sur une éventuelle rupture anticipée du contrat de travail pour faute grave. » L'ASSE et Ruffier, sous contrat jusqu'au 30 juin, n'ont finalement pas été auditionnés par la commission juridique ce mardi. A la demande de l'une des deux parties, cette tentative de conciliation a été reportée à la semaine prochaine.

Nouveau rendez-vous le 18 décembre

Cela ne les empêchera pas de se revoir, dès ce vendredi. Cette même commission juridique a, en effet, été saisie une première fois par Ruffier, le 20 octobre. Ce dernier conteste les sanctions infligées par l'ASSE, suite à sa première mise à pied disciplinaire de six jours (du 23 au 29 juillet) et la retenue de salaire qui est allée avec. Si la commission l'a débouté, estimant qu'il ne lui appartenait pas de se prononcer sur le bien-fondé, ni d'apprécier la proportionnalité de ces sanctions, elle a, en revanche, « exig? sa réintégration. Ce que le club stéphanois conteste à son tour. Pour ce faire, l'ASSE a saisi la commission nationale paritaire d'appel, devant laquelle passeront donc les deux parties, ce 18 décembre. Avant de se retrouver devant celle juridique de la Ligue, la semaine prochaine. En attendant, Ruffier reste mis à pied.