L'attaquant de l'Atlético Madrid Joao Felix a disputé 18 matches toutes compétitions confondues cette saison, pour 4 buts marqués. (J. Medina/Reuters)

Joao Félix (Atlético de Madrid) ne pense « jamais » aux 126 millions de son transfert

L'attaquant portugais, qui a signé à l'Atlético de Madrid pour 126 millions d'euros l'été dernier en provenance de Benfica, a assuré que le prix de son transfert ne pesait pas sur ses performances.

Dans un entretien accordé au quotidien sportif portugais « A Bola », Joao Félix, lauréat du Golden Boy 2019, a expliqué qu'il n'avait pas ressenti de pression après son transfert (126 millions d'euros en provenance de Benfica) à l'Atlético de Madrid durant l'été une fois le choc initial passé : « On s'est dit : "Putain, j'ai coûté 126 millions." J'ai compris qu'il y avait de grandes attentes autour de moi, mais je ne l'ai jamais vu comme une mauvaise chose. J'ai toujours été très calme dans cette phase d'adaptation, j'avais le soutien de ma famille et de mes amis, en plus de celui de l'Atlético [...] Les 126 millions n'ont jamais pesé. Ce n'est jamais dans mon esprit. Quand je m'entraîne ou joue, je ne m'intéresse qu'au football et fais ce que j'aime le plus. Je veux être professionnel et être un joueur important. Ma passion est la clé pour être heureux et avoir d'excellentes performances. »

Après un début de saison mitigé à l'Atlético - 4 buts en 18 apparitions - et les propos de son entraîneur Diego Simeone sur son manque de physique et d'endurance, notamment sur la fin des matches, le jeune attaquant promet qu'il va travailler pour s'améliorer : « Simeone a dit ces choses sans penser à mal, il sait que je peux m'améliorer. Je vais travailler pour avoir plus d'essence et d'endurance. »

« Quand je n'étais qu'un gamin, Cristiano Ronaldo était déjà le meilleur du monde. Il est unique, il marque l'histoire du foot »

Joao Félix, attaquant de l'Atlético de Madrid.

À propos de Cristiano Ronaldo, son « idole » lorsqu'il était enfant, Joao Félix a indiqué qu'il était un exemple : « Quand je n'étais qu'un gamin, il était déjà le meilleur du monde. Il est unique. Il marque l'histoire du football. » Et lui ressembler ne fait pas partie de ses objectifs : « On me demande souvent si je pourrai atteindre son niveau et je réponds toujours la même chose : Cristiano est unique et irremplaçable, je veux juste être Joao Félix. »