Hugo Lloris, le capitaine des Bleus. (S. Mantey/L'Équipe)

Hugo Lloris avant le match des Bleus contre l'Ukraine : « Il faut bien démarrer »

Hugo Lloris, le capitaine des Bleus, veut entretenir la dynamique tricolore avec ce premier match officiel de l'année 2021 face à l'Ukraine, mercredi, en vue notamment de l'Euro.

« Est-ce que ce match contre l'Ukraine peut ressembler à la correction en amical d'octobre dernier (7-1) ?
On ne les analyse pas sur ce match particulier mais uniquement sur ce qu'ils ont fait en Ligue des nations face aux Allemands ou aux Espagnols. Notre match amical ne reflétait pas une telle différence de niveau. Le match à venir est un match d'ouverture dans les éliminatoires pour la Coupe du monde 2022. On connaît l'importance d'un début. Il faut bien démarrer.

« Je ne suis pas surpris de le voir à ce niveau-là actuellement. Je connais bien Mauricio Pochettino. Il va bien s'occuper de lui »

Hugo Lloris, à propos de Presnel Kimpembe

Est-ce difficile d'entretenir l'envie en jouant encore dans des stades vides ?
Par rapport aux autres personnes, on peut continuer notre profession. Mais il existe forcément des manques, de l'adrénaline. On a tous envie de stades pleins et colorés. Mais on garde toujours cette exigence du haut niveau. On a ce devoir de performance. On doit s'y tenir.

À vos yeux, Presnel Kimpembe est-il en train de franchir un cap ?
Il continue son évolution dans le bon sens. Je ne suis pas surpris de le voir à ce niveau-là actuellement. Je connais bien Mauricio Pochettino. Il va bien s'occuper de lui. Sa présence en équipe de France est légitime. Il est en train de s'imposer. Il est serein, tranquille et sûr de sa force.

L'Ukraine marque le début de la campagne pour la Coupe du monde 2022. Est-ce que cette compétition sera votre dernière échéance en équipe de France ?
Je suis plus proche de la fin que de mes débuts. J'essaye toujours de donner le maximum au quotidien en club et en sélection. L'Euro a été repoussé d'une année avec en plus cette qualification pour la Coupe du monde. J'essaye de me concentrer sur mon travail. Je ne me projette pas plus loin que ça.

« On doit continuer à engranger de la confiance en avançant vers cet Euro »

Ousmane Dembélé revient à un très bon niveau. Comment voyez-vous son retour en sélection ?
Je l'ai déjà retrouvé fidèle à lui-même, avec son sourire. Il fait partie du groupe des champions du monde en Russie. Il a ce vécu. On connaît toutes ses qualités. On espère que ses blessures sont derrière lui et qu'il va confirmer son niveau actuel à Barcelone avec les Bleus. Les joueurs sont tous contents de se retrouver après quatre mois sans équipe nationale.

Peut-on dire que l'Ukraine est l'adversaire le plus dangereux de votre groupe ?
L'ambition est toujours de gagner en équipe de France. Que ce soit la Bosnie, la Finlande, l'Ukraine ou le Kazakhstan, on a du respect pour tous nos rivaux.

En mars, vous attaquez habituellement l'année par des matches amicaux. Là, vous entrez directement dans le vif du sujet. Ça change quoi ?
Il est difficile de dissocier les compétitions. Il y a des places à gagner pour l'Euro. Là, ça passe par la compétition avec ces trois matches en mars. Ça donnera des indices au sélectionneur. Et plus de repères entre nous. On doit continuer à engranger de la confiance en avançant vers cet Euro. »