Mickaël Landreau, Philippe Plaintive et François Thibault lors de la présentation du projet de reprise « collectif nantais ». (B. Le Bars/L'Équipe)

FC Nantes : et maintenant une pétition !

Une pétition, signée par d'anciens grands noms du FCN, a été mise en ligne ce jeudi pour soutenir le projet de reprise du club.

Si Waldemar Kita ignorait la force du rejet qu'il suscite, il disposera bientôt de chiffres bien concrets pour en attester. Ce jeudi, une pétition a été mise en ligne par dix associations de supporters. Intitulée « appel aux citoyens jaune et vert », elle proclame : « Récemment, un groupe d'entrepreneurs locaux, le Collectif Nantais, a fait part d'une ambition commune en forme de promesse : imaginer collectivement une nouvelle vision pour l'avenir du Football Club de Nantes en mobilisant les moyens financiers et humains nécessaires à son bon fonctionnement, indique le texte. Cette promesse est à saluer et constitue le socle essentiel à la crédibilité de ce type de projet. Il s'agit du premier étage de la fusée. Mais pour réussir son décollage, une fusée a besoin d'un deuxième étage. Et ce deuxième étage, c'est nous, c'est vous, c'est toi. Cette pétition vise donc à montrer que le moment est venu pour nous tous de crier haut et fort notre volonté d'en faire partie et de soutenir ce projet commun. »

Renforcer la pression sur Waldemar Kita

Parmi les premiers signataires, Raynald Denoueix, l'entraîneur du dernier titre (en 2001), Jean-René Toumelin, président de 1996 à 1998, et une flopée d'anciens joueurs, d'Hugo Bargas à Nicolas Ouédec en passant par Eric Carrière, Jocelyn Gourvennec ou Eddy Capron. Mais aussi des personnalités locales comme Manou (Elmer Food Beat), Claude Sérillon ou Bruno Lautrey, ancien correspondant de L'Équipe et fils de Pierre Lautrey, l'un des fondateurs du club.

Objectif : renforcer la pression sur l'actuel président, Waldemar Kita, et soutenir le projet de reprise porté par Philippe Plantive (Proginov) et Mickaël Landreau, présenté officiellement il y a deux semaines. Un projet dans lequel le ticket d'entrée au collectif, pour tout investisseur, a été fixé à 100 000 euros minimum. L'objectif annoncé alors (20 millions d'euros) serait en passe d'être atteint rapidement : plus de 10 millions avaient été levés en début de semaine dernière.