Mickaël Landreau, Anthony Réveillère et Ludovic Giuly se sont souvent assis sur le banc en équipe de France. (Fablet/L'Equipe)

Equipe de France : le onze type des joueurs qui ont laissé passer leur chance

Alexandre Lacazette (15 sélections, un but), probable titulaire à la pointe des Bleus mardi en Allemagne (20h45), devra être performant pour ne pas rejoindre ces joueurs aux belles carrières en club qui n'ont jamais réussi à saisir leur chance en équipe de France.

Mickaël Landreau (11 sélections de 2001 à 20017)

Titulaire à 17 ans avec le FC Nantes lors de la saison 1996-1997 et cadre des Espoirs français, il était le successeur désigné de Fabien Barthez en équipe de France. Mais après deux saisons compliquées au PSG, il n'a pas été retenu pour la première grande compétition post-Barthez, l'Euro 2008. Il ne parviendra jamais à s'imposer en bleu par la suite.

(Mao/L'Equipe)

Anthony Réveillère (20 sélections de 2003 à 2012)

Il est l'un des plus capés de notre onze, mais sa carrière internationale n'est pas à la hauteur de celle qu'il a eue en club (titulaire dans le grand Lyon des années 2000 et quintuple champion de France). Après le départ à la retraite de Willy Sagnol, il a perdu son duel à distance avec Bacary Sagna et a dû se contenter d'être le remplaçant de Mathieu Debuchy à l'Euro 2012.

(De Martignac/L'Equipe)

Eliaquim Mangala (8 sélections de 2013 à ?)

Vice-capitaine des Espoirs français et auteur de deux saisons pleines à Porto qui lui ont valu un transfert spectaculaire à Manchester City à l'été 2014 contre 54 M€, Eliaquim Mangala était du voyage au Brésil en 2014 et de l'épopée jusqu'en finale de l'Euro en 2016. Mais il n'a joué qu'une seule fois lors de ces deux compétitions. Après un prêt à réussi à Valence la saison dernière, il est revenu à City où il ne joue pas. Ses chances de voir la Russie sont minces.

(R. Martin/L'Equipe)

Julien Escudé (13 sélections de 2006 à 2010)

Longtemps barré en équipe de France par William Gallas et Lilian Thuram, celui qui a réalisé une belle carrière en club à l'Ajax et à Séville (deux coupes de l'UEFA) a eu sa chance après la retraite du champion du monde 1998 mais n'a pas su la saisir. La faute notamment à un but contre son camp contre la Roumanie (1-1) en septembre 2009 et à une fracture du nez après seulement 9 minutes de jeu alors qu'il était titulaire contre l'Irlande en barrage retour pour le Mondial 2010.

escude (julien) scharner (paul) (A.Mounic/L'Equipe)

Jérémy Mathieu (5 sélections, de 2011 à 2016)

Très performant à Valence, il est longtemps resté à l'écart de l'équipe de France avant que son repositionnement comme latéral gauche puis son transfert au FC Barcelone à l'été 2014 ne lui en entrouvrent la porte. Mais une blessure à un mollet contractée lors de la finale de la Coupe du Roi lui a fait manquer l'Euro 2016. Il a annoncé sa retraite internationale en septembre suivant.

(S.Boué/L'Equipe)

Olivier Dacourt (21 sélections de 2001 à 2004)

Difficile de se faire une place dans un entrejeu dominé par Patrick Vieira et Claude Makélélé. Mais Olivier Dacourt a eu sa chance au lendemain et l'Euro 2004, quand l'ancien milieu de Chelsea a pris sa retraite internationale. Il a alors disputé deux matches de qualification au Mondial 2006 mais s'est fait doubler dans la hiérarchie par Benoît Pedretti et Alou Diarra tandis que le retour de Makélélé a mis fin à ses espoirs de Coupe du monde.

(De Martignac/L'Equipe)

Sabri Lamouchi (12 sélections de 1996 à 2000)

Ses débuts en Bleu auraient difficilement pu mieux se passer. Arrivé sur le tard (25 ans) en janvier 1996, il a connu neuf sélections cette année-là, dont une à l'Euro 1996. Mais une blessure en octobre a freiné sa progression. De retour en sélection début 1998, il faisait des six joueurs présents au stage de préparation des Bleus à être écartés juste avant le Mondial à domicile. Malgré de bonnes performances à Monaco puis Parme, il ne verra plus Clairefontaine.

(Bardou/L'Equipe)

Ludovic Giuly (17 sélections de 2000 à 2005)

Son palmarès international (une Coupe des confédérations) est bien pâle en comparaison de ses exploits en club (champion de France et d'Espagne, une Ligue des champions). Il a raté de peu l'Euro 2000, où la concurrence en attaque était féroce, tandis que des blessures l'ont privé du Mondial 2002 et de l'Euro 2004.

(Luttiau/L'Equipe)

Hatem Ben Arfa (15 sélections de 2007 à ?)

Joueur le plus talentueux de la génération 1987 championne d'Europe U17 en 2004, il a fréquenté les A dès 2007 mais faisait partie des sept joueurs au stage de préparation à l'Euro 2008 non retenus pour la compétition. Même scénario au Mondial 2010, où il faisait partie des 30 mais pas des 22. Son seul grand tournoi, l'Euro 2012, se solde par une convocation pour problème de comportement par la commission de discipline de la FFF. Pour l'Euro 2016, il faisait à nouveau partie des réservistes.

(Fevre/L'Equipe)

David Ginola (17 sélections de 1990 à 1995)

Brillant en club tout au long des années 1990 avec le PSG, Newcastle puis Tottenham, il n'a jamais réussi à s'imposer en équipe de France. Désigné comme responsable de la défaite des Bleus contre la Bulgarie en 1993, synonyme de non-qualification au Mondial, par le sélectionneur Gérard Houllier. Il a connu sa dernière sélection en septembre 1995, à seulement 28 ans.

(Lecoq/L'Equipe)

Kevin Gameiro (13 sélections de 2010 à ?)

Souvent appelé par Laurent Blanc pendant les qualifications à l'Euro 2012, il n'a pas fait partie du voyage. S'en est suivie une absence de cinq ans qui a pris fin en septembre 2016. Il a alors enchaîné quelques matches dont un face à la Bulgarie (4-1) où son entente avec Antoine Griezmann, son coéquipier à l'Atlético, a donné satisfaction. En difficulté en club, où son temps de jeu s'est réduit, il n'a plus été appelé depuis mars 2017 et voit, à 30 ans, le Mondial 2018 s'éloigner.

(Papon/L'Equipe)
Ils n'ont pu s'imposer en équipe de France