Édouard Mendy (Chelsea), c'est un beau roman...
Il a connu le National, la Ligue 2, le chômage, la réserve, mais Édouard Mendy ne s'est jamais découragé. À 28 ans, le voilà gardien titulaire à Chelsea. Il était une foi...
C’est l’histoire d’une trajectoire incroyable. «Une belle histoire» comme l’a qualifiée Frank Lampard, le manager des Blues. Il y a six ans, Édouard Mendy pointait à Pôle emploi et était tout près d’arrêter le football. Mais le coup de fil d’un ancien coéquipier le prévient que la réserve de l’OM cherche un gardien. «Et à partir de là, il a croqué dans la chance qui s’offrait à lui. Il a bossé, bossé, bossé.» témoigne Stéphane Cassard alors entraîneur des gardiens de Marseille. Pour Mendy, tout va alors s’accélérer. Il y a quatre ans, il signe son premier contrat pro à Reims alors en D2 ou de doublure il devient vite numéro un avant de rejoindre Rennes et, un an plus tard, de débarquer à Londres. «Édouard vit un rêve éveillé» a estimé Petr Cech, ancienne idole de la route de Lorient et désormais directeur sportif de Chelsea. Et tous ceux qui ont croisé le chemin de l’international sénégalais et témoignent dans FF tiennent le même discours, de Michel Courel, son entraîneur au Havre, celui-là même qui a formé entre autre Mandanda, à Christophe Lollichon, responsable des gardiens des Blues et mentor de Cech, qui a gardé un œil sur lui dès ses premières perfs à Reims. «Il a peut-être 28 ans mais il est tout neuf» résume Lollichon pas étonné de voir le nouveau venu détrôner Kepa et enchaîner les performances : trois clean-sheets en trois rencontres de Premier League, deux sur deux en Ligue des champions ! Et personne ne s’étonne de le voir passer les paliers les uns après les autres et hausser son niveau au fur et à mesure en restant lui-même, un homme qui a grandi et mûri en se nourrissant de toutes les épreuves traversées. - P. S.
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