(A. Martin/L'Équipe)

Claude Puel toucherait une prime en cas de qualification en Ligue Europa ou Ligue des champions

En plus de ses 200 000€ bruts mensuels, Claude Puel, l'entraîneur de l'AS Saint-Etienne, touchera une prime d'1 M€ en cas de qualification en Ligue des champions.

Cela peut apparaître étonnant, au regard de ses émoluments, (200 000€ bruts mensuels, soit la sixième plus grosse rémunération pour un entraîneur de Ligue 1) mais l'entraîneur stéphanois peut toucher des primes de résultat, en fin de saison. Si l'AS Saint-Étienne se qualifie pour la Ligue Europa, Claude Puel percevra ainsi une bonification de 550 000€. A titre de comparaison, elle s'élevait à 400 000€ sur la fin de l'ère Christophe Galtier (15 décembre 2009-30 juin 2017).

Cette prime de classement existait également dans le contrat de Ghislain Printant, le prédécesseur de Puel sur le banc. Mais Printant touchait un salaire bien moins moins élevé (60 000€ bruts mensuels). Si elle a été maintenue pour Puel, c'est pour atténuer le manque à gagner, pour lui, par rapport aux salaires qu'il percevait en Angleterre, dont le dernier, à Leicester (2,8 M€ par an, soit 230 000€ par mois en fonction de la fluctuation de la livre sterling, contre 3,3 M€ à Southampton, hors primes).

Chaque joueur, lui, se verra octroyer une prime au prorata du nombre de ses titularisations en Ligue 1 et du classement final (100 000€ la 5e place, 120 000€ la 4e). L'ASSE ayant estimé qu'au regard des nombreuses et régulières victoires du Paris-SG dans les deux Coupes nationales, cette cinquième place devenait de facto qualificative pour la C3, cette prime de classement se déclenche seulement à partir de la cinquième place. Elle s'applique également à tout l'effectif stéphanois.

Les sommes de cette gratification exploseraient en cas de qualification pour la Ligue des champions, après laquelle les Verts courent depuis 1981, date de leur dixième et dernier titre de Champion de France. Puel se verrait alors verser une prime exceptionnelle de 1M€ ; les joueurs, d'un montant maximum de 180 000€ (3e place), 220 000€ (2e) et 300 000 (1re). Ceci, toujours au prorata des titularisations en Championnat.