Foto IPP/Felice De Martino Napoli 01/08/2020 Calcio Campionato italiano serie A 2019/2020 Napoli - Lazio Nella foto: Ciro Immobile esulta dopo il gol del 1-1 (gol numero 36 in campionato) Italy Photo Press World Copyright *** Local Caption *** (Felice De Martino/IPP/PRESSE S/PRESSE SPORTS)

Ciro Immobile (Lazio Rome) : «Comment tu fais pour jouer en attaque avec ce blaze ?»

Auteur de 104 buts en Serie A depuis son arrivée à Rome en 2016, dont 36 la saison dernière, l'attaquant de la Lazio a passé un cap en remportant le Soulier d'Or européen. Un honneur qui contraste avec sa discrétion en dehors des terrains.

Sur le Soulier d'Or européen

«Regardez le palmarès. Leo Messi et Cristiano Ronaldo alternent, et le seul qui s’était immiscé, c’était Luis Suarez (NDLR : en 2016), un autre cador. Voir mon nom à leurs côtés, c’est juste incroyable ! Sans Ballon d’Or France Football cette année, le Soulier d’Or possède une valeur supplémentaire. Même si ce sont deux distinctions différentes, l’un dépend des votes et des trophées collectifs, l’autre exclusivement des statistiques. J’ai par ailleurs battu (Robert) Lewandowski (auteur de 34 buts), qui était un potentiel Ballon d’Or cette année (...). Petit, j’y pensais déjà. C’est un trophée significatif pour les buteurs.»

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Sur ses modèles

«J’aime citer David Trezeguet, que j’ai côtoyé à la Juventus. Il m’a laissé une impression incroyable dans la surface de réparation. Je n’ai jamais vu quelqu’un comme lui. Il possédait la coordination et la technique pour marquer sur n’importe quel type de centre et avec n’importe quelle partie de son corps. Il y avait aussi Christian Vieri en sélection, Filippo Inzaghi en Ligue des champions, Luca Toni et Alberto Gilardino à la Coupe du monde 2006. J’ai commencé à comprendre le foot avec ces gars-là. On avait une sacrée flopée d’attaquants !»

Sur ses expériences délicates à l'étranger

«En Allemagne, je ne crois pas. Je pouvais faire mieux, mais c’était une expérience malchanceuse, la dernière année de Jürgen Klopp. L’équipe allait mal et je l’ai payé. En Espagne, je n’ai jamais eu l’occasion d’exprimer mon potentiel, j’étais toujours en ballottage même quand je méritais de jouer. J’ai eu du mal avec (Unai) Emery.»

Sur les difficultés rencontrées par la plupart de ses compatriotes en dehors de la botte

«Marco Verratti, qui est le patron du PSG pour ce qu’il a donné au club et pour la façon dont ils le considèrent, est un peu l’exception. D’autres, moi y compris, avons eu beaucoup du mal à l’étranger. Je n’arrive pas trop à l’expliquer. Probablement qu’on s’adapte moins, qu’on a besoin de plus de temps.»

Sur les remarques (bon enfant) sur son nom

«(Rire.) Le premier a été Zdenek Zeman, à Pescara (en 2011-12). La première chose qu’il m’a dite c’est : “Mais comment tu fais pour jouer en attaque avec ce blaze ?”, et il n’a pas été le seul !»

Valentin Pauluzzi

L’intégralité de cet entretien et les réponses de Ciro Immobile sur son enfance, son style de jeu, son avenir et son ancien coéquipier Alessandro Florenzi sont à retrouver dans le nouveau numéro de France Football ici (à partir de 18h) ou dès demain dans tous les kiosques.