Après le Real, quelle suite pour la carrière de Zinédine Zidane ?

La nouvelle a été officialisée ce jeudi mais elle ne suscitait plus réellement de doutes. Comme en 2018, Zinédine Zidane quitte le Real Madrid dans les derniers jours du mois de mai. Au terme d'un second passage qui aura donc duré 26 mois, auréolé d'un nouveau sacre en Liga à l'issue d'un restart de folie pour clore l'exercice 2019-20. Le Français laisse derrière lui un héritage gargantuesque. Trois Ligue des champions, deux Liga, deux Supercoupe d'Espagne, deux Supercoupe de l'UEFA et deux Coupe du monde des clubs. Mais, surtout, 263 matches dirigés pour les Merengue, plus gros total derrière l'inamovible Miguel Munoz. Pour le Real comme pour ZZ, c'est un immense chapitre qui se referme. A l'aube d'un été de football très chargé, l'avenir des deux parties suscite bien des interrogations. A commencer par le futur choix de carrière du champion du monde 98.

Comunicado Oficial: Zinedine Zidane.#RealMadrid

— Real Madrid C.F. (@realmadrid) May 27, 2021

Voir aussi :
- Zidane quitte le Real
- Un second mandat semé d'embuches

La route vers l'Italie s'obscurcit

Le futur de la carrière de Zidane semblait pourtant tracé en direction d'un autre club majeur du joueur qu'il a été. A Turin, l'expérience Andrea Pirlo ne devrait pas durer. Arrivé sur le banc de la Juventus l'été dernier, le tout jeune coach italien a eu un mal fou à poser son empreinte sur les Bianconeri. En plus d'être tombée de son trône pour la première fois en dix ans, la Vieille dame ne doit sa qualification en Ligue des champions qu'à une ultime et inespérée contre-performance de Naples lors de la 38e journée. Un petit miracle qui ne sauvera pas le néophyte. Tout semblait donc se mettre en place pour que Zidane puisse retourner en Italie et prendre les commandes d'une Juve mal en point. Sauf que les dirigeants turinois ont visiblement décidé d'accélérer les choses, sans attendre l'hypothétique décision de l'ex-entraîneur madrilène. Ces derniers auraient choisi de se tourner vers un autre visage bien connu de la maison en la personne de Massimiliano Allegri. Sans club depuis son départ en 2019, l'Italien devrait bel et bien retrouver le banc de la Juve la saison prochaine d'après le bien renseigné Fabrizio Romano. Dans la tourmente avec le départ soudaine d'Antonio Conte, l'Inter pourrait faire office de plan B dans un Championnat bien connu de Zidane. Mais la situation financière et le peu de garanties sportives du nouveau champion d'Italie ne semblent pas en mesure de convaincre le Français. Si bien que les pistes menant de l'autre côté des Alpes ont clairement pris du plomb dans l'aile.

A l'affût d'un projet ?

Au-delà de l'Italie, qui semblait jusqu'à peu l'option la plus sérieuse, les projets susceptibles d'attirer le triple vainqueur de la C1 en tant qu'entraineur ne courent pas les rues. Difficile de l'imaginer à l'heure actuelle ailleurs qu'en Espagne ou qu'en Italie. Et si l'Angleterre venait quand bien même à être envisagée, encore faudrait-il qu'une place se libère sur le banc d'un des tops clubs outre-Manche. Comme toujours depuis l'entame de sa seconde carrière, le nom de ZZ sera inévitablement associé à l'équipe de France. Mais les opportunités sont nulles de ce côté-là à moyen terme. A quelques semaines de l'Euro et à un an du Mondial au Qatar, les Bleus resteront sous la coupole de Didier Deschamps dont le contrat expire après la prochaine Coupe du monde. Dans ce contexte bouché, il ne serait pas surprenant que Zinédine Zidane opte pour la même option que celle retenue dans la foulée de son premier départ de Madrid. A savoir quelques mois de repos en attente d'une opportunité réellement digne d'intérêt pour un coach de son standing. «Je te souhaite le meilleur. Tu le mérites, tu l'as mérité. Profite de la vie, profite de la famille», a réagi Sergio Ramos pour saluer une nouvelle fois son ex-entraîneur. A croire que Zidane souhaite se laisser le temps. Pour signer un nouveau retour fracassant ?