Yann M'vila sous le maillot des Verts. (P.Lahalle/L'Equipe)

Yann M'vila (Saint-Étienne) : « Puel n'est pas proche des joueurs »

Au cours d'un live Instagram avec son ancien coéquipier Chris Mavinga, le milieu de terrain stéphanois a regretté que son entraîneur, « un bon coach », n'entretienne pas une relation plus chaleureuse avec son groupe.

Confinés en raison de la crise du coronavirus et à l'arrêt depuis la suspension du Championnat de France, les joueurs professionnels ont du temps libre, qu'ils passent, pour beaucoup, sur les réseaux sociaux.

L'occasion d'échanger avec les fans et, aussi, d'anciens coéquipiers comme l'ont fait, dans la nuit de samedi à dimanche, Yann M'vila et Chris Mavinga, anciens coéquipiers au Stade rennais puis, à partir de 2013, au Rubin Kazan (1re division russe).

« Tu peux marcher à côté de lui sans qu'il te parle. Rien... »

Le latéral gauche du FC Toronto a joué les journalistes lors d'un live Instagram (que nous n'avons pas pu consulter) et passé sur le grill l'international français (22 sélections) qui a répondu sans langue de bois au sujet de son entraîneur, Claude Puel, comme l'a relayé le site « peuple-vert.fr ».

Sur le technicien des Verts, « un bon coach », il estime qu'il n'a « peut-être pas les bonnes manières. Il veut que tout le monde aille dans son sens. Il n'est pas proche des joueurs comme on a connu. Et c'est ça qu'on aime. Tu peux marcher à côté de lui sans qu'il te parle. Rien... »

« Il y a un président qui va dire "A", un qui va dire "B"... »

M'vila, très proche de Jean-Louis Gasset qui avait oeuvré à son arrivée dans le Forez en 2018, avait menacé de quitter le club en fin de saison dernière si l'ancien adjoint de Laurent Blanc à Bordeaux ne poursuivait pas avec l'ASSE. Il en a profité pour revenir, également, sur la mauvaise saison de son équipe, 17e de L1, avant la suspension du Championnat, mais néanmoins finaliste de la Coupe de France : « Ce que je regrette en Championnat c'est qu'on a un put... de groupe qui vit super bien, mais il y a un truc qui ne va pas. L'an passé, le groupe vit bien et on va en Europa League. Comment je l'explique ? Ce sont les choix du coach... »

Le joueur formé à Rennes ne vise pas que son entraîneur, ses deux présidents, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer, prennent cher aussi : « Il y a un président qui va dire "A", un qui va dire "B"... »