La Brigade Loire va-t-elle renouer le dialogue avec Waldemar Kita ? (F.Faugere/L'Equipe)

Vers un apaisement entre Waldemar Kita et la Brigade Loire à Nantes ?

Très tendues la saison dernière, les relations entre le président nantais Waldemar Kita et la Brigade Loire pourraient se normaliser.

Lundi, des supporters de la Brigade Loire (en conflit avec la direction du FC Nantes) sont venus encourager les joueurs nantais pour la reprise. Un tract a été distribué, qui disait ceci : «Nous ne reviendrons pas sur tous les événements qui ont eu lieu depuis le 5 novembre 2016. Tout le monde a voulu s'exprimer, a voulu agir, a fait des erreurs. Et le grand perdant fut finalement l'équipe emmenée par Conceiçao, qui (...) n'a eu le droit qu'à un soutien en demi-teinte. Une anomalie insupportable. Nous ne demandons pas de participer aux prises de décision du club. Nous ne conditionnons pas notre retour à la démission de qui que ce soit (...). La seule et unique chose que nous souhaitons (depuis décembre), c'est un retour à la normale. (...)

Et il n'est pour nous pas envisageable de nous asseoir sur des revendications qui nous paraissent légitimes, comme par exemple les interdictions/restrictions de déplacement abusives (...) Quoi qu'il arrive, nous serons présents. Si nous le faisons sans que les relations ne reprennent avec le club, l'ambiance en pâtira forcément, ainsi que le contexte, qui, faute de dialogue, restera compliqué. Si nous le faisons dans des conditions optimales, nous pourrons enfin œuvrer à retrouver une ambiance digne de ce nom.»
 

Kita «prêt à discuter»

Le président Waldemar Kita, de son côté, s'est dit «prêt à les voir et à discuter avec eux. Un retour à la normale, je ne demande que ça. Je ne suis pas rancunier. Je l'ai déjà dit, je suis prêt à repartir à zéro. Après les incidents sur le dernier match de la saison à domicile (jets de fumigènes), on aurait pu être suspendus deux ou trois matches. J'ai dit à la commission : donnez-nous un coup de main, laissez-nous faire qu'on puisse dialoguer. Et ils n'ont pas mis un match (de suspension). Donc je suis prêt à tout, le problème c'est qu'à la fin, il faut une conclusion, car si on vient à perdre un match et qu'on m'insulte encore, ce n'est pas sérieux.»