germain (valere) lemoine (fabien) (A.Mounic/L'Equipe)

Valère Germain (Marseille) raconte son meilleur souvenir de l'année 2017 : «C'est grâce à notre insouciance qu'on a réalisé une telle saison»

Jusqu'à Noël, FF.fr vous propose son calendrier de l'Avent. Avec, chaque jour, le témoignage d'une personnalité du foot qui raconte son souvenir marquant de l'année 2017. Dix-neuvième épisode avec Valère Germain, qui raconte son match contre Saint-Etienne avec Monaco le 17 mai dernier, soir du titre de champion de France.

«Mon meilleur souvenir, c'est le soir du titre avec Monaco, après le match contre Saint-Etienne (2-0). Le Championnat de France est un gros titre et on rêve tous de remporter un tel trophée. Ça reste une soirée magique, en plus j'avais marqué ce soir-là. J'avais raté une grosse occasion juste avant et finalement je mets un but en fin de match, qu'on n'a quasiment pas eu le temps de célébrer puisque l'arbitre mettait un terme au match juste après.

Quand il était sorti, Falcao m'avait donné le brassard de capitaine. J'avais déjà tout connu avec Monaco (Germain est arrivé en formation au club en 2005, ndlr), y compris les bas-fonds de la Ligue 2, et j'avais vraiment envie de remporter quelque chose qui soit mieux que le titre de seconde division avec le club. Avant de recevoir Saint-Etienne, on savait qu'un point nous suffirait pour être champions mais on a quand même attendu que l'arbitre siffle la fin du match pour le célébrer.

Une fois que c'était bon, on a bien fait la fête, le soir même mais aussi la semaine avant le dernier match. On avait vraiment à cœur de célébrer cette superbe saison qu'on venait de faire, donc pour le coup on pensait un peu moins au foot et un peu plus à fêter notre titre (rires). On n'était pas favoris au départ, c'était Paris qui l'était, comme chaque saison depuis quelques temps. Mais on a vite vu qu'on avait un groupe avec énormément de potentiel, avec des jeunes plutôt insouciants et ça a fait la différence. On ne s'est jamais posé la question de savoir si on était fatigué, on avait seulement envie de jouer les matches et de les remporter. Et il n'y avait pas que onze titulaires, on avait un groupe assez élargi avec des joueurs qui pouvaient jouer chaque week-end, et c'est ce qui a aussi permis de faire cette superbe saison en Ligue des champions. C'est grâce à cette insouciance qu'on a réalisé tout ça.»

«On a vite vu qu'on avait un groupe avec énormément de potentiel, avec des jeunes plutôt insouciants et ça a fait la différence».

Antonin Deslandes