Unai Emery ne retiendra pas Hatem Ben Arfa. (B.Papon/L'Equipe)

Unai Emery ouvre la porte à Lucas et Hatem Ben Arfa

Unai Emery a ouvert la porte à un départ dès le mois de janvier aux joueurs moins utilisés cette saison, citant Lucas Moura et Hatem Ben Arfa. L'entraîneur du PSG a également évoqué le fair-play financier, Kylian Mbappé et la Ligue des champions.

Les joueurs sur le départ

«Certains joueurs qui jouent moins, peut-être qu'ils peuvent être protagonistes d'une autre équipe parce qu'ils sont de bons joueurs et n'ont pas la possibilité de jouer ici, comme Lucas Moura ou Hatem Ben Arfa.»

Le fair-play financier

«Quand j'étais en Espagne, il y avait deux clubs avec une grande puissance financière, le Real Madrid et Barcelone. Le Real achetait les meilleurs joueurs du monde, Figo, Zidane, Ronaldo... En Espagne, on n'a rien dit d'où venait l'argent dépensé pour ce recrutement. Et pour le football espagnol, c'était très bon. Je suis au PSG, à Paris qui est une des villes les plus touristiques du monde, avec une culture et une démographie très grandes.

Quand il y a eu la possibilité d'une puissance financière comme celle du Qatar, d'avoir les meilleurs joueurs du monde comme Thiago Silva, Verratti, Marquinhos, Neymar, Kylian ou Cavani... Je crois que toute la France, les clubs en France en sont contents. Et c'est normal que les autres équipes se disent: "wow", parce que c'est une concurrence plus grande. A l'extérieur, ils parlent beaucoup du fair-play financier. Ici, le club est dans le chemin, dans la règle du fair-play financier, il travaille pour être tout bien.»

Kylian Mbappé est déjà un élément essentiel du PSG. (S. Mantey/L'Équipe)

Kylian Mbappé

«Tout le monde est heureux qu'il soit et grandisse ici, et que ses performances portent le PSG, Paris, la France. Il y a quelques années, les joueurs français comme Kylian Mbappé allaient au Real Madrid ou à Barcelone, ou en Angleterre. Ce club est un club nouveau, né en 1970 et qui a gagné six fois le championnat: une fois avec Artur Jorge, Gérard Houllier puis Carlo Ancelotti et trois fois avec Laurent Blanc. Je crois que nous sommes à un moment où cette équipe a une grande crédibilité en France, dans le monde, et où les meilleurs joueurs veulent venir.»

Le huitième de finale de Ligue des champions contre le Real Madrid

«C'est peut-être une finale possible, Real Madrid-PSG, parce que le Real a gagné trois des quatre dernières C1, tandis que Paris travaille pour être très proche des meilleurs. C'est la possibilité de démontrer que nous sommes au même niveau, que nous pouvons gagner face aux meilleures équipes. C'est une grande opportunité, un grand moment pour le PSG, ses supporters, la France et le football mondial.

On va bien se préparer pour arriver forts, bien jouer en concurrençant le Real. Je pense que nous pouvons gagner. Ce sera important d'être compétitifs pendant 180 minutes. Tactiquement, il y a beaucoup de détails sur lesquels nous pouvons travailler et puis il faudra être solide lors des deux matches, au niveau physique, tactique et psychologique».