Le jeune homme a avoué les faits. (F.Faugère/L'Équipe)

Un supporter d'un club de région parisienne avoue avoir agressé les supporters de Chambly

Un supporter d'un club de la région parisienne a avoué, ce lundi, avoir agressé les deux supporters de Chambly vendredi soir.

Un homme d'une vingtaine d'années, interpellé lundi pour avoir agressé vendredi deux supporters de Chambly (L2) et leur avoir volé des bâches aux couleurs du club, a avoué les faits en garde à vue.

Le jeune homme, identifié « grâce à un téléphone portable » qu'il avait fait tomber et abandonné sur les lieux, n'a pas expliqué son geste devant les gendarmes, assurant toutefois « qu'il ne l'avait pas prémédit?, a ajouté le parquet. Il sera jugé en fin d'année au tribunal correctionnel.

Le collectif beauvaisien hors de cause

Selon une source proche du dossier, il s'agit « d'un individu supportant un club de région parisienne », qui pourrait avoir agi dans le cadre d'une « guéguerre entre supporters ». Mais « il ne supporte pas Beauvais », a ajouté cette source, alors qu'un collectif beauvaisien avait été accusé ce week-end sur les réseaux sociaux.

Deux membres du Kop Oise (association de supporters du FC Chambly) avaient été agressés vendredi soir alors qu'ils revenaient d'un match opposant leur club à Grenoble (0-0), disputé à Beauvais (où les rencontres sont délocalisées).

Sur le parking du stade des Marais, à Chambly, où ils entendaient ramener du matériel dont des bâches aux couleurs du club, un individu était sorti d'une voiture, frappant au visage l'un des deux hommes et leur dérobant des bâches. Victime d'une « fracture du plancher orbital », le supporter de Chambly s'est vu prescrire dix jours d'interruption temporaire de travail (ITT).

L'identité des complices toujours inconnue

La victime a témoigné sur le site de son club, indiquant qu'après avoir quitté Beauvais vers 23h15, il avait « remarqu? la voiture de son agresseur sur l'autoroute, et que celle-ci les avait « suivis jusqu'au stade » de Chambly. Selon lui, « trois ou quatre personnes » se trouvaient à l'intérieur au moment des faits.

Selon le parquet, le mis en cause a « refusé de communiquer l'identit? de ses complices, qui n'ont « pas pu être identifiés » par les gendarmes.