Mario Balotelli a été ciblé par des cris racistes, dimanche, à Vérone. (M. Borsari/Presse Sports)

Un secteur du stade de Vérone suspendu un match après les cris racistes à destination de Mario Balotelli

Les cris racistes dont a été victime dimanche l'attaquant de Brescia Mario Balotelli ont été sanctionnés par la commission de discipline de la Ligue italienne.

La commission de discipline de la Ligue italienne de football a décidé de la fermeture pour un match d'un secteur du stade de Vérone, d'où étaient partis dimanche des cris racistes envers l'attaquant de Brescia Mario Balotelli. Le secteur en question est le secteur « Poltrone Est » du stade Bentegodi de Vérone. Il peut accueillir environ 3 500 spectateurs, alors que l'enceinte compte un peu plus de 30 000 places.

Dans son communiqué, la commission explique que les cris en question « ont été clairement perçus, en plus du joueur, par le délégué positionné à proximit?. La commission estime également que, « après ces cris [...] se sont levés des cris de soutien suivis de longs applaudissements ». Balotelli et son équipe de Brescia ont été battus 2-1 sur la pelouse du Hellas Vérone, mais le match a surtout été perturbé par les cris de singe adressés par des tifosi véronais à l'ancien attaquant de Marseille.

L'entraîneur et le président du Hellas Vérone avaient nié les cris

L'incident a eu lieu peu avant la 60e minute du match. Après une action sur le côté gauche, l'attaquant de Brescia a pris le ballon en mains et l'a violemment expédié en direction des supporters véronais. Furieux, il a montré par des gestes qu'il avait entendu quelque chose. Il est alors sorti des limites du terrain et a commencé à marcher derrière le but, comme s'il souhaitait abandonner le match.

Il a ensuite été entouré par ses coéquipiers, mais aussi par de très nombreux joueurs de Vérone, qui ont tenté de le calmer et l'ont enlacé. Le match a été interrompu quelques minutes avant qu'un message soit lu par le speaker du stade, indiquant que les joueurs rentreraient aux vestiaires en cas de nouvel incident du même genre. Après le match, l'entraîneur du Hellas Ivan Juric et le président du club Maurizio Setti avaient nié l'existence de ces cris racistes.