Un échec du transfert d'Olivier Giroud (Chelsea) à l'Inter Milan ne serait-il pas un mal pour un bien pour l'attaquant français ?

La rengaine est bien connue par les dirigeants et l'ensemble des protagonistes. Elle revient à juste titre dans toutes les déclarations lors de chaque période de transferts. «Tant que ce n'est pas signé...» Et les exemples se dénombrent à la pelle pour valider cette théorie démontrant que tant que la signature n'est pas apposée sur le contrat, tout reste encore à boucler malgré des négociations abouties. Olivier Giroud devrait ainsi venir garnir à ses dépens la riche histoire des anecdotes sur ces mouvements soi-disant «faits» mais qui n'ont jamais aboutis à l'arrivée.

Car le fameux adage est bien parti pour venir une nouvelle fois se vérifier. En milieu de semaine, son transfert en direction de l'Inter Milan ne faisait plus aucun doute selon les informations de la presse italienne. Une annonce officielle était même attendue dès ce week-end. Seulement, la condition sine qua none pour la finalisation de ce transfert n'aurait pas été remplie. D'après Sky Sport Italia, les Lombards comptaient se séparer de Matteo Politano pour libérer une place en faveur du Français dans le secteur offensif. Seulement, l'échange impliquant l'ailier italien et le latéral gauche de la Roma, Leonardo Spinazzola, est sur le point de capoter.

Les médias transalpins indiquent que les deux clubs ne se sont pas entendus sur les différents termes de ce deal. Si un nouveau rebondissement n'est pas à exclure, la tendance reste toutefois à une fin des pourparlers. Un dénouement cruel pour Giroud ? Cantonné au banc des remplaçants depuis le début de saison à Chelsea -lorsqu'il est présent sur la feuille de match...-, le Français aurait pu bénéficier d'un peu plus de temps de jeu (7 matches toutes compétitions confondues avec les Blues pour 282 minutes et 1 but marqué) à l'Inter. Il serait malgré tout resté le troisième attaquant dans la hiérarchie aux yeux d'Antonio Conte, derrière Romelu Lukaku et Lautaro Martinez.

 

Avec un système à deux attaquants contre un seul à Chelsea, Giroud pouvait prétendre entré plus fréquemment en cours de jeu ou débuter certaines rencontres. Mais pas les grandes affiches du Championnat ou de Coupe d'Europe, réservées aux deux intouchables à moins d'une blessure ou défaillance physique. Et si, finalement, rejoindre une formation moins clinquante ne serait pas plus bénéfique pour le natif de Chambéry après sa première partie de saison famélique ? Avoir la possibilité de démarrer un grand nombre de match ne serait probablement pas du luxe dans la dernière ligne droite menant à l'Euro cet été. Pour lui, mais également pour l'équipe de France...