Contre le Monaco de Rony Lopes, vendredi (3-0), Jason Denayer portait le brassard de capitaine de l'OL. (J. Prévost - ) L'Équipe

Sylvinho (OL) : « Jason Denayer a un leadership naturel »

L'entraîneur lyonnais justifie le choix de son capitaine par le « leadership et le charisme » du défenseur belge.

La semaine dernière, c'était en portugais. Cette fois, c'était en espagnol. En conférence de presse, Sylvinho, le nouvel entraîneur de Lyon, a l'embarras du choix. Avant la venue d'Angers, vendredi (20h45), au Groupama Stadium, le Brésilien a confirmé, d'abord, l'accord avec Jeff Reine-Adelaïde : « C'est un joueur très intéressant, il a disputé le dernier championnat d'Europe d'Espoirs, il est fort physiquement, il marque, donc j'espère que ça va aboutir, le président (Jean-Michel Aulas) a fait beaucoup d'efforts pour le faire venir. »

Il a également évoqué ses grands débuts d'entraîneur à domicile (« Cela me rappelle quand j'étais joueur et que je découvrais de nouveaux stades en Ligue des champions ») et il est revenu sur l'impact de la victoire à Monaco (3-0), vendredi : « Le problème du foot, c'est qu'on a tendance à analyser jour après jour. Les résultats de la présaison ont fait mal, mais les joueurs sont suffisamment mûrs pour faire la différence entre les deux moments, la préparation et la compétition. »

Pour la première fois, surtout, il a justifié son choix de nommer Jason Denayer (24 ns) capitaine : « C'est un joueur qui a un leadership naturel, beaucoup de charisme, qui ''connecte'' avec les jeunes comme avec les anciens du club, qui a une saison derrière lui ici, et je pense que cette responsabilité que je lui donne lui permettra de grandir encore plus. Mais il ne sera pas seul, il y a quatre ou cinq joueurs sur lesquels je compte, aussi. »

Sylvinho, enfin, a évoqué les départs. Celui, sous forme de prêt, du jeune Lenny Pintor (19 ns) à Troyes (« C'est un joueur de couloir, et on est déjà fourni dans cette position »), et celui de Pape Cheikh Diop (22 ns), prêté au Celta Vigo avec option d'achat : « C'est un grand joueur, mais je respecte sa volonté de changer d'air. On ne peut pas contraindre un joueur à rester quand il a planifié son départ. Je lui souhaite bonne chance au Celta, où j'ai joué trois ans (2001-2004). »