payet (dimitri) (R.Perrocheau/L'Equipe)

Son deuil de la Coupe du monde, Mario Balotelli, les objectifs de l'OM : Dimitri Payet dit tout

Présent en conférence de presse à quelques jours de la reprise de la Ligue 1 et du match de l'OM face à Toulouse, Dimitri Payet a été interrogé sur de nombreux sujets. FF vous résume le tout.

Sur son absence de la Coupe du monde…
«Comment s’en remettre ? Il n’y a pas de recette miracle, il faut, entre guillemets, faire le deuil. C’est vrai qu’entre la désillusion de la finale, cette blessure et la sélection, il fallait passer outre, même si c’était très difficile. J’en ai profité pour me soigner, passer du temps avec ma famille.»
 
Sur le groupe des Bleus…
«Je pense qu’un groupe est né, déjà, après l’Euro 2016. Cet Euro a aussi conditionné cette Coupe du monde. Honnêtement, je n’ai pas spécialement envie d’arrêter la sélection sur cette blessure, je reste bien évidemment à la disposition de la sélection. Après, ça dépendra forcément de mes performances en club.»
 
Sur la concurrence en Ligue 1…
«Paris est favori pour sa succession, ce serait logique en terme d’effectif et d’investissement. Nous, notre objectif, c’est de continuer à progresser, d’avancer. Et faire mieux que l’année dernière, finir au-dessus de cette 4e place. (On lui repose la question plus tard) On doit accrocher la Ligue des champions par la 2e, la 3e… ou la 1ère place (sourire).»

«La Ligue Europa est un objectif qu'on fixe, oui»

Sur l’Europe…
«Après ce qu’on a fait l’année dernière, en tant que finalistes, on ne peut plus se cacher sur la scène européenne. C’a forgé un groupe, ç’a fait progresser cette équipe. On y a pris goût. On connait l’ADN du club pour les coupes d’Europe. Donc la Ligue Europa est un objectif qu’on fixe, oui.»
 
Sur le groupe marseillais…
«La faible rotation ? Je le vois comme un plus. Dans le foot d’aujourd’hui, on construit une équipe qui gagne avec un noyau dur. Si on peut garder tout le monde après la saison qui vient de s’écouler, c’est une force.»

«Balotelli ? Pour l'instant il n'est pas là, il faut faire sans lui»

Sur Mario Balotelli…
«C’est une question à laquelle je n’ai malheureusement pas de réponse. Pour l’instant il n’est pas là, il faut faire sans lui. J’ai entièrement confiance en mes dirigeants pour régler, ou pas, le cas Mario Balotelli. (On lui demande s’il l’a croisé). Oui, j’étais là parce que j’avais entraînement. On s’est dit "Bonjour, ça va", rien de spécial.»
 
Sur la préparation…
«Je ne suis pas trop là pour dire "on est prêts tout de suite". Nos internationaux ne sont arrivés que cette semaine, il y aura des absents pour le premier match. Mais le groupe n’a pas perdu de joueurs, on se connait, il faudra jouer là-dessus pour ce match (contre Toulouse). On a vu l’année dernière que tout le monde était important. (…) Les matches amicaux sont faits pour ça, pour tenter, rectifier quand ça ne va pas… On peut prendre le verre à moitié plein ou à moitié vide. Certes on a gagné qu’un match, mais moi je dirais plutôt qu’on a vu ce qu’il fallait faire, ou pas, pour marquer des buts ou ne pas en prendre. On a tiré les leçons qu’il fallait.»
 
Sur un possible départ…
«Les ‘on dit’, à cet âge, je ne les écoute plus. Ceux qui me connaissent savent pourquoi je suis revenu ici. Bien évidemment qu’il faudra encore faire avec moi cette année.»