Sergio Ramos est le capitaine de la sélection espagnole. (Reuters)

Sergio Ramos (Real Madrid) à propos de la Catalogne : «On est plus fort ensemble»

Sergio Ramos, capitaine de la sélection espagnole et du Real Madrid, s'est dit «peiné» par l'image offerte par l'Espagne ces dernières semaines sur fond de crise catalane, prenant position en faveur d'un pays uni et «plus fort ensemble».

Après les sorties médiatiques du défenseur barcelonais Gerard Piqué début octobre, c'est au tour de son homologue madrilène Sergio Ramos de prendre position sur l'indépendance de la Catalogne. «Tout ce que je peux dire ou faire à ce sujet ne va rien changer. Mais en tant qu'Espagnol, je suis peiné par l'image offerte par l'Espagne au niveau mondial», a déclaré le joueur du Real dans la nuit de lundi à mardi au micro de la radio Onda Cero.
 
«Je n'aime pas que ce genre de choses se produisent et mettent une partie de l'Espagne dans une telle situation. On est plus fort ensemble et ça, personne ne peut le changer», a-t-il ajouté. Né en Andalousie, près de Séville, Ramos est depuis 2016 le capitaine de l'équipe d'Espagne et il porte également le brassard au Real Madrid, club le plus aimé du pays avec environ un tiers de supporters merengues parmi les amateurs de football.
 
Le défenseur international (147 sélections) a dit ne pas croire que la crise politique actuelle puisse déboucher sur une exclusion du Championnat d'Espagne pour le FC Barcelone, grand rival historique du Real Madrid. «Dimanche, j'étais là-bas (en Catalogne) et je me suis senti aussi espagnol que dans n'importe quel autre endroit de notre pays», a-t-il commenté, alors que le Real, battu à Gérone (2-1), a bénéficié d'un accueil plutôt chaleureux dans ce fief indépendantiste catalan.

Indépendance catalane, mais pas que...

Dans cette interview-fleuve sur Onda Cero, Ramos a aussi évoqué la situation de la fédération espagnole (RFEF), dont le président Angel Maria Villar a été suspendu alors que la justice le soupçonne d'avoir mis en place une structure lui permettant de détourner des fonds.
 
Et le joueur madrilène a reconnu qu'il pourrait être intéressé un jour par le fauteuil de président. «Ce serait un beau défi à relever, diriger le football espagnol. On pourrait faire et améliorer beaucoup de choses, surtout dans les catégories de jeunes de la sélection», a fait valoir Ramos. «C'est un beau poste, on verra bien.»