Serge Aurier est revenu sur les raisons de son départ. (P.Lahalle/L'Equipe)

Serge Aurier : «Je sais que j'ai manqué de respect au club et je voulais me racheter»

Dans une vidéo, Serge Aurier est revenu sur les raisons de son départ de Paris. Conscient d'avoir manqué de respect au club, le latéral a remercié les membres du club et a expliqué qu'un départ s'imposait par rapport à sa situation personnelle.

Dans une vidéo publiée sur Youtube, Serge Aurier a expliqué les raisons qui l'ont poussé à quitter Paris. L'Ivoirien parle notamment de sa dernière saison au sein du club de la capitale. Une saison qu'il considérait comme celle du «rachat» après avoir «manqué de respect au club.» Mais alors que le latéral voulait prouver sa valeur et partir sur une bonne saison, il s'est «renfermé sur lui-même» dans un «feuilleton qui a duré plus d'un an.» «Plus à l'aise dans un club où il sait qu'il était apprécié», il a préféré partir et rejoindre Tottenham.


«Ma décision a été prise par rapport à un problème qu'on sait tous. J'étais emprisonné et à partir de là je ne pouvais plus rien faire, je ne pouvais plus m'exprimer. Je ne pouvais plus parler à la presse, je me renfermais sur moi-même. C'était un feuilleton qui n'allait pas se finir. Une histoire qui a duré plus d'un an. J'ai repris le foot, j'ai fait des bons matches. J'étais dans une année de rachat, parce que moi, je sais que j'ai manqué de respect au club et c'était important pour moi de repartir sur une grande saison et donner le maximum au club. Il a fait beaucoup pour moi, notamment le président. Mon moyen de le remercier était de rester et de faire une grande saison en donnant le maximum. Je me tenais à carreau tous les jours, mais je ne me sentais plus à l'aise car je devais toujours faire attention. C'était devenu pénible, parce qu'avant tout ça, j'étais quelqu'un de naturel. Je devais retrouver quelque chose qui me donne du plaisir, qui me donne envie de faire ce que je fais du mieux : jouer au foot. A un moment, je ne prenais plus de plaisir, c'est pour ça que j'ai compris que c'était le moment de partir. L'épisode de Lorient m'a fait comprendre que les gens ne passeraient pas au-dessus de ce qu'ils ont décidé sur mon traitement individuel.»