Samuel Grandsir salue le Parisien Thilo Kehrer (S. Boué/L'Équipe).

Samuel Grandsir (Brest): « J'ai confiance en mes qualités »

Samuel Grandsir, prêté au promu brestois par Monaco, souhaite reprendre sa progression, après une saison manquée, partagée entre la Principauté et Strasbourg.

Il était ardemment désiré par le Stade Brestois qui, dans ce dossier, a pris le meilleur sur le FC Nantes. Les derniers détails du contrat réglé lundi, le Monégasque Samuel Grandsir s'est engagé avec le promu breton, sous la forme d'un prêt payant, jusqu'à la fin de la saison. Après une année où il a souffert d'un manque de temps de jeu, même en deuxième partie de saison à Strasbourg (déjà prêté), l'attaquant de 22 ans a réaffirmé, ce mercredi après-midi, au cours d'une conférence de presse, sa volonté de se relancer.

« Qu'est ce qui a fait pencher la balance en faveur de Brest ?

Après avoir bien réfléchi avec mon agent, les discours du coach (Olivier Dall'Oglio) et de Grégory Lorenzi (le coordinateur sportif) m'ont convaincu. C'était vraiment sérieux avec Brest. J'ai ressenti de la confiance. J'ai besoin d'avoir du temps de jeu par rapport à la saison dernière. Il est important que je me relance sur un plan personnel, avec aussi le challenge du maintien.

Il n'était pas possible que vous restiez à Monaco ?

À Monaco, c'était bouché. La saison dernière, j'avais bien débuté, j'ai fait des matches assez corrects, mais il y a eu des problèmes avec les changements d'entraîneurs (Leonardo Jardim a été remercié et remplacé par Thierry Henry d'octobre 2018 à janvier 2019 avant de revenir). Le coach (Jardim) voulait que j'aie davantage de temps de jeu.

« J'aime beaucoup la profondeur, prendre les espaces »

Qu'avez-vous retenu du passage de Thierry Henry ?

C'est quelqu'un d'assez strict qui aime le travail vraiment bien fait. Mais ça a été difficile car il devait sauver l'équipe. C'est un très bon coach.

Avez-vous appris, néanmoins, à Monaco ?

La Ligue des champions était un rêve, je l'ai disputée, ça m'a fait grandir. J'ai même marqué (contre l'Atlético de Madrid, 1-2, le 18 septembre). Mais le plus important reste de jouer.

Justement, à Strasbourg, vous n'avez pas beaucoup joué, non plus...

Cela ne s'est pas très bien passé, sportivement (8 matches dont 2 titularisations en L1). Je ne rentrais pas trop dans le système, avec une défense à cinq. Mais Strasbourg reste une très bonne expérience. Il y avait un très bon groupe et un grand public, ce que je n'avais encore jamais connu.

À quel poste allez-vous évoluer, à Brest ?

Le coach sait que j'aime beaucoup la profondeur, prendre les espaces. C'est ce qu'il recherchait. Je peux jouer dans l'axe, mais je préfère évoluer sur un côté. J'ai confiance en moi, en mes qualités. Je marche à la confiance et au temps de jeu. »