Salvatore Sirigu (ex PSG), une saison bien compliquée entre le FC Séville et Osasuna
Après un échec cuisant à Séville, Salvatore Sirigu a été prêté dans la foulée à Osasuna dans les dernières heures du mercato hivernal. L'international italien devrait enchaîner, ce dimanche (18h30) face à Leganés, une onzième titularisation, et ce malgré des performances pas toujours des plus accomplies...
«J'avais envie de jouer». C'est par ces mots que Salvatore Sirigu a justifié son arrivée à Osasuna lors de sa présentation officielle, le 2 février. Et pour cause. Prêté au FC Séville par le PSG l'été dernier, l'international italien a vu son nombre de matches bloqué à deux en Liga, après son «agression absurde», comme la jugeait Marca, sur l'attaquant de Bilbao Aritz Aduriz le 24 septembre.
#VIDEO | La 'locura transitoria' de Sirigu. Agresión clara a Aduriz, expulsión, penalti e Iborra de portero https://t.co/QE6ZHgnzDP pic.twitter.com/UFXCrufPag
— Diario SPORT (@sport) 24 septembre 2016
Et l'ancien portier de Palerme a eu raison de rejoindre la formation de Navarre, puisque son souhait d'enchaîner les rencontres est depuis exaucé. Pour preuve, il compte déjà dix titularisations et n'a pas débuté une fois sur le banc. Si le bilan des apparitions du natif de Nuoro (Italie) est très positif, celui de ses prestations est, cependant, bien moins flatteur. Depuis son arrivée dans la ville de Pampelune, il est allé chercher le ballon au fond de ses filets à vingt-six reprises, soit 2,6 fois par match. Un ratio qui n'a jamais été aussi élevé depuis le début de la saison pour les hommes de Petar Vasiljevic.
Malgré tout, la défense n’est pas exempte de tous reproches. Assurément, si lors de sa première sortie avec les Rojilos, le 5 février, Salvatore Sirigu a vu le cuir finir dans ses cages après une tête du défenseur de la Real Sociedad Raul Navas (62e), il n'a pas pu faire grand-chose. Pour La Jordana, un quotidien mexicain, c’est «un manque de concentration de la défense» qui a amené à ce but. Dans le même temps, le Diario de Navarra, un média local, s’est quant à lui montré plutôt mitigé sur la performance globale de la recrue hivernale : «on a pu apprécier son jeu au pied et son calme sous la pression de l’adversaire. Mais on ne l’a pas vu dominer dans ses sorties, au contraire, il est apparu en difficulté à plusieurs reprises».
Quelques coups d'éclat
Néanmoins, le tableau n’est pas tout noir pour l’homme aux dix-sept sélections avec la Nazionale. Il a réalisé de très bonnes rencontres, notamment face au Betis Séville, le18 mars, et ce malgré la défaite des siens (2-0). Il a surtout brillé contre Eibar, pour le compte de la 27e journée de Liga, le 13 mars. A la fin de cette confrontation, qui s’est soldée sur le score de 1-1, la presse espagnole était dithyrambique envers Sirigu. Quand El Mundo Deportivo titrait «quel récital de Sirigu !», le Diario de Navarra disait qu’il avait permis à «Osasuna de rester en vie» grâce à ses cinq parades.
? ¡SALVATORE Sirigu! ?
— LaLiga (@LaLiga) 15 mars 2017
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Thomas Ravenel Suivre @thomas_ravenel