(Reuters)

Saint-Narcisse : Mourinho, Ibrahimovic, Hazard, Balotelli dans le top 10 des grosses têtes du football

Samedi, c'était la Saint Narcisse. Ça tombe bien, on compte un bon nombre d'égos un peu surdimensionnés dans le monde du foot. Voici un petit Top 10.

José Mourinho

«La modestie ? Dieu m'en préserve !» Au moins on ne pourra pas dire que le Mou n'assume pas. Il a même fait de cette inébranlable confiance en lui son principal atout. Pour lui c'est clair, il est le meilleur, et c'est sûrement parce qu'il parvient à transmettre à sa mentalité de battant à ses joueurs qu'il compte aujourd'hui deux Ligue des champions dans son armoire à trophées.

Cristiano Ronaldo

En 2015, agacé par les reproches de certains observateurs sur son attitude, CR7 n'avait pas hésité à leur répondre en se comparant à Dieu : «Je vais au lit le soir avec la conscience tranquille et je dors bien. Nous ne pouvons pas être obnubilés par ce que les autres pensent de nous. Sinon, on ne vivrait même pas. Même Dieu ne plaît pas à tout le monde», avait-il alors affirmé dans les colonnes du quotidien espagnol El Mundo.

Zlatan Ibrahimovic

Si un jouer devait incarner à lui seul l'arrogance, ce serait peut-être lui. Conscient de l'image qu'il renvoie, cela fait bien longtemps qu'Ibrahimovic est devenu la caricature de lui-même dans les médias du monde entier. Une image dont il semble jouer, comme pour mieux se protéger. Certaines de ses punchlines sont quand même savoureuses. Parmi les meilleures : «Une Coupe du monde sans moi n'a aucun intérêt», ou encore «Je ne connais pas beaucoup la Ligue 1, mais la Ligue 1 sait qui je suis

Mario Balotelli

«Pour moi il n'y a que Leo Messi et Cristiano Ronaldo qui sont au-dessus de moi, mais ça, ça peut changer cette saison», paradait l'Italien en 2013, dans le Sunday Mirror. Trois ans plus tard, force est de constater que les faits ne lui ont pas donné raison. Performant depuis le début du Championnat sous les couleurs de l'OGC Nice, Mario Balotelli se vante un peu moins dans les médias. Pour combien de temps ?

Eden Hazard

Sûr de ses qualités, Eden Hazard a parfois irrité le public anglais par son comportement jugé arrogant. L'an dernier dans L'Équipe Magazine, le Belge n'hésitait pas à se présenter comme l'un des tout meilleurs joueurs mondiaux : «Je suis arrivé à un tel niveau de jeu que je ne peux plus avoir peur de personne. J'aime provoquer. Avec ce que j'ai fait depuis deux-trois ans à Chelsea, ce sont les défenseurs qui ont peur de m'affronter.» Confiant.

Samuel Eto'o

Passé par les plus grands clubs européens au cours de sa longue carrière, Samuel Eto'o a côtoyé bon nombre de stars. Cela ne l'a pas pour autant empêché de se considérer comme l'un des meilleurs joueurs des équipes dont il a fait partie. Au point de donner des leçons à ses entraîneurs, comme il a pu le faire au Barça. «J'ai d'abord rappelé à Guardiola qu'il n'a jamais été un grand joueur. Il était un bon joueur. C'est vrai. Je lui ai dit. Comme entraîneur, il n'avait rien démontré. Il est arrivé et il ne connaissait même pas l'histoire du vestiaire ! Je lui ai dit : “celui qui va te faire gagner c'est Eto'o et tu viendras me demander pardon“», avait expliqué le Camerounais sur le plateau de Bein sport.

Yohan Mollo

Moins connu que les autres membres de cette liste, Yohan Mollo s'est fait remarquer l'an dernier pour des déclarations pour le moins osées au JDD : «Je suis égocentrique et je l'assume. Le plus important, c'est moi !», avait-il affirmé, avant d'ajouter «Je pense que je ne suis pas vilain, mes photos plaisent.» Des propos qui avaient valu à l'ancien stéphanois de se voir décerner le «Boulard d'Or 2015», par nos confrères de L'équipe.fr.

Johan Cruyff

Disparu cette année Johan Cruyff est unanimement reconnu comme l'un des meilleurs joueurs et entraîneurs de tous les temps. Mais son égo se distingue aussi parmi les surdimensionnés du milieu. L'une de ses plus belles phrases : «Les joueurs d'aujourd'hui ne frappent que du cou de pied. Moi, je pouvais frapper de l'intérieur, du cou de pied et de l'extérieur des deux pieds. Autrement dit, j'étais six fois plus fort que les joueurs d'aujourd'hui.» Rien que ça.

Jérémy Ménez

Parti du PSG pour l'AC Milan en 2014, le joueur formé à Sochaux a gardé un brin d'amertume envers quelques-uns de ses ex-coéquipiers. À la suite de son transfert, il s'était exprimé en ces mots : «Statistiquement, je suis devant pas mal de joueurs. J'ai aussi un peu marqué l'histoire du club avec mon but à Lyon qui validait notre titre de champion. Lucas, ça fait deux ans qu'il est là, il a mis trois buts.» Le Brésilien a dû apprécier.

George Best

Numéro 7 légendaire de Manchester United, le Nord-Irlandais le plus connu de l'histoire du football pouvait légitimement revendiquer une place au panthéon de son sport. Non content de souvent se mettre en avant il n'hésitait pas à se moquer ceux qu'on aurait pu comparer à lui. De David Beckam il a dit un jour «son pied gauche ne lui sert à rien, il est mauvais de la tête, il ne sait pas tacler et il ne marque pas souvent. À part ça il est pas mal.» Paul Gascoigne ne trouvait d'ailleurs pas plus grâce à ses yeux : «J'ai dit un jour que le QI de Gazza était plus petit que le numéro de son maillot et il m'a demandé : “Qu'est-ce qu'un QI ?“».