Francesco Totti et Mohamed Salah contre Bologne en avril 2016 (L'Equipe)

«Ronaldo, Zidane et Totti», les trois idoles de Mohamed Salah

Le Brésilien Ronaldo, Zinédine Zidane et Francesco Totti. Dans un entretien au magazine L'Equipe, Mohamed Salah multiplie les éloges sur ses trois idoles de jeunesse.

Dans un entretien accordé au magazine L'Equipe, la star de Liverpool et de l'Egypte Mohamed Salah raconte son excellente saison à Liverpool mais aussi son parcours hors norme, qui prit racine à Nagrig, un petit village du delta du Nil. Ses idoles d'alors ? le Brésilien Ronaldo, Zinédine Zidane et Francesco Totti, avec qui il jouera des années plus tard (2015-2017) à la Roma.

«J'ai le sentiment qu'ils étaient à part, estime Salah. Des footballeurs de légende, il y en a d'autres, mais la façon de jouer de ces trois-là sortait de l'ordinaire. Chacun à sa manière. Ronaldo avec ses qualités de finisseur et son amour du football. Et Zidane... c'était de la magie.»

L'Egyptien semble intarissable au sujet de l'ancien meneur des Bleus, qui vient de le battre en finale de Ligue des champions. «Je l'ai beaucoup regardé quand il jouait au Real Madrid. J'ai vu tant de matches où il était incroyable. Ronaldo et lui, leur jeu à deux, c'était magique. En voyant Zidane, on comprenait tout de suite qu'il jouait au football parce qu'il adorait ça.»

A propos de son ancien coéquipier Francesco Totti, Salah raconte, impressionné : «Vous ne pouvez pas imaginer tout ce qu'il était capable de faire sur le terrain. En tant qu'homme aussi, il est super. Un grand professionnel. Toujours le premier à arriver à l'entraînement et le dernier à en partir. Enfin, jusqu'à ce que je sois là. Ensuite, c'était moi le premier... (Il éclate de rire) Non, on partageait l'habitude de faire de la récupération, des soins, des massages, avant et après l'entraînement.»

Blessé lors de cette finale de la Ligue des champions, Salah sera bel et bien présent au Mondial, a priori pour jouer à partir du deuxième match (contre la Russie, le 19 juin). Et peut-être même dès le premier (le 15 juin contre l'Uruguay), a laissé entendre mardi son sélectionneur Hector Cuper.