(L'Equipe)

Ronaldo, Bergkamp, Veron, Suker... le onze de la sélection étrangère qu'on adorerait voir le 12 juin pour les 20 ans de la victoire française en 1998

La U Arena, qui accueillera l'événement, a annoncé ce lundi la tenue d'un match, le 12 juin prochain, entre les champions du monde français de 1998 et une sélection de joueurs étrangers de ce même Mondial. L'occasion de revoir certains visages qui ont marqué la compétition. Voici le onze (et les possibles suppléants) que FF adorerait revoir.

Gardien

Claudio Taffarel (Brésil)
Derrière l'intouchable Fabien Barthez, il était sûrement, avec le Croate Ladic, l'un des meilleurs gardiens de cette cuvée de 1998. Lors de ce Mondial, au Championnats des étoiles, il terminait d'ailleurs avec 24 étoiles. Même total pour Ladic, tandis que Barthez culminait à 27. Taffarel fait aujourd'hui partie du staff de Tite au sein de la sélection brésilienne.

 

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Eux aussi, on aimerait les revoir : Ladic (Croatie), Van der Sar (Pays-Bas), Pagliuca (Italie), Chilavert (Paraguay)...

Défenseurs

Cafu (Brésil)
Il a participé à trois Coupes du monde et a atteint la finale à chaque fois. Dont celle de 1998, quand le Cafu de 28 ans était un cadre du collectif de Mario Zagallo.

Frank De Boer (Pays-Bas)
Le frère jumeau, Ronald, avait également réalisé un joli Mondial au sein d'une sélection néerlandaise qui avait échoué au pied du podium. Mais Frank, capitaine des Oranje, avait été un véritable patron.

Roberto Carlos (Brésil)
Indiscutable à son poste pendant des années au sein de la Seleçao, l'ancien joueur du Real Madrid était à cette époque le meilleur du monde sur son flanc gauche.

Eux aussi, on aimerait les revoir : Aldair, Cesar Sampaio et Junior Baiano (Brésil), Ayala (Argentine), Babayaro (Nigeria), Jarni (Croatie), Stam (Pays-Bas), Helveg (Danemark)…

Milieux de terrain

Edgar Davids (Pays-Bas)
Il n'y avait pas encore de lunettes sur son nez, mais Davids, 25 ans en 1998, avait surnagé lors de ce Mondial. On se souvient, entre autres, de son but dans les derniers instants face à la Yougoslavie en huitièmes de finale.

Juan Sebastian Veron (Argentine)
Avant d'être stoppée nette en quarts par les Pays-Bas, l'Argentine avait été une des équipes les plus élégantes de cette compétition. Terminant avec neuf points et aucun but encaissé lors de la phase de poules. Et avec un Juan Sebastien Veron qui s'était révélé au monde.

Zvonimir Boban (Croatie)
Le capitaine de la surprenante Croatie en 1998 avait disputé six des sept rencontres des hommes de Blazevic. Atteignant le sommet de sa carrière avec son pays, à 29 ans.

Rivaldo (Brésil)
Ballon d'Or un an plus tard, en 1999, le Barcelonais réalisait un quasi sans-faute avec la Seleçao. Avec notamment le but de la qualification en quarts de finale face au Danemark et un tir au but transformé devant les Pays-Bas dans le dernier carré.

Eux aussi, on aimerait les revoir : Almeyda (Argentine), Asanovic et Stanic (Croatie), Dunga (Brésil), Cocu et Overmars (Pays-Bas), M. Laudrup (Danemark)...

Attaquants

Ronaldo (Brésil)
Quatre buts dans la compétition (dont trois durant les matches à élimination directe), des accélérations foudroyantes, El Fenomeno était, sauf pour Fabien Barthez, inarrêtable lors de ce Mondial. Il avait d'ailleurs été élu meilleur joueur du tournoi.

Davor Suker (Croatie)
Vainqueur de la C1 quelques semaines plus tôt avec le Ral Madrid, le génial gaucher avait ponctué sa grande saison avec un titre de meilleur buteur du Mondial (six réalisations).

Dennis Bergkamp (Pays-Bas)
Au sein de cette formidable équipe néerlandaise, l'attaquant d'Arsenal nous avait gratifiés de trois buts, dont ce pion extraordinaire face à l'Argentine en quarts de finale.

Eux aussi, on aimerait les revoir : Batistuta (Argentine), Bebeto (Brésil), Bierhoff et Klinsmann (Allemagne), Blanco (Mexique), B. Laudrup (Danemark), Flo (Norvège), Owen (Angleterre), Salas et Zamorano (Chili), Vieri (Italie)...

Entraîneurs

Miroslav Blazevic (Croatie) et Mario Zagallo (Brésil).

Timothé Crépin