La justice suisse a donné tort à Roman Abramovitch.  ( PRESSE SPORTS)

Roman Abramovitch pas le bienvenu en Suisse

Le propriétaire russe de Chelsea, Roman Abramovitch, n'a pas été autorisé à devenir résident suisse. Il représenterait une «menace pour la sécurité publique», selon les autorités.

Les affaires ne s'arrangent pas pour Roman Abramovitch. Toujours privé de visa et interdit de poser le pied sur le sol britannique, Roman Abramovitch se serait vu refuser sa demande de permis de séjour en Suisse, au motif qu'il représente une «menace pour la sécurité publique et un risque pour la réputation du pays», selon La Tribune de Genève et 24 heures.

D'après les médias helvètes, l'oligarque russe, qui ne peut plus rejoindre sa demeure de Kensington Palace à Londres, souhaiterait élire domicile dans le canton du Valais, depuis 2016. Ce qui lui a été refusé par la police fédérale, au prétexte qu'il est connu «pour des soupçons de blanchiment d'argent et (pour entretenir) des contacts présumés avec des organisations criminelles». De plus, ses «actifs du requérant étaient au moins en partie d'origine illégale», selon les autorités suisses.

Des informations qu'il a tenté d'interdire de publication

Le milliardaire, propriétaire de Chelsea, aurait tenté de faire interdire la publication de ces informations le concernant mais il a perdu sa bataille juridique avec le groupe de presse local Tamedia. «Il n'a jamais été accusé de blanchiment d'argent et n'a aucun casier judiciaire, s'est défendu son avocat Maître Daniel Glasl, auprès de l'éditeur zurichois. Il n'a jamais eu de lien avec des organisations criminelles et n'a jamais été soupçonné d'en avoir.»

Son client étudie désormais la possibilité d'attaquer en justice les deux médias. Dans l'attente de pouvoir revenir Royaume-Uni, Abramovitch a obtenu la nationalité israélienne et réside désormais en Israël.