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La Une de Marca sur le Real Madrid (L'Equipe)
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Revue de presse : «La Liga de Zidane et Benzema» pour la presse espagnole

Au lendemain du 34e titre de champion d'Espagne décroché par le Real Madrid, la presse espagnole salue les performances de Zinédine Zidane, sur le banc des Menregue, et Karim Benzema, sur le terrain. Une Liga si particulière cette saison avec le coronavirus.

Emmanuel Langellier mis à jour le 17 juillet 2020 à 13h16

Madrid est en joie ce vendredi matin. La capitale espagnole fête le nouveau titre de son Real, sacré jeudi soir pour la 34e fois de son histoire après un dixième succès consécutif en Liga depuis la reprise contre Villarreal (2-1). «Inoubliable !», titre ainsi Marca sur sa Une qui s'étire sur la «der» (dernière page en dépliant le journal) avec une photo des Merengue tout sourire en compagnie du trophée levé dans le ciel par le capitaine Sergio Ramos. «Le Real gagne la Liga du Coronavirus avec tout le mérite», souligne Marca avec ce sacre «le plus long» qui aura duré «onze mois, du 17 août au 16 juillet».

«Zidane a gagné, comme toujours»

Le quotidien madrilène a sorti un supplément de seize pages consacrées à ce nouveau couronnement, barré d'un énorme «34». Son titre : «Une Liga qui entrera dans l'histoire». «Zidane a gagné, comme toujours», écrit Carlos Carpio dans son édito. «Zidane, auréolé du prestige européen avec tant de Ligue des champions, tient déjà sa deuxième Liga, le titre qui le satisfait le plus à la surprise de beaucoup, mais pas de ses camarades de jeu, qui apprécient la difficulté d'une telle course de fond. Ils savent que dans une Liga, il n'y a pas de place pour se réfugier dans la chance ou le VAR, il n'y a pas d'excuses ou de raccourcis. Les mérites du Français ont été nombreux (...) Il n'est pas exagéré de dire que c'est son titre le plus méritoire sur les onze qui s'accumulent à travers un record éblouissant. Il a décroché cette Liga sans Cristiano (Ronaldo), le plus grand gagnant, sans avoir du grand Hazard, sans Jovic le buteur prometteur nouvellement recruté. Il a gagné avec un seul milieu défensif. Il a gagné avec les vieux rockers, que beaucoup ont enterré trop tôt. (...) Zidane a gagné, ce pour quoi il était revenu.»

«Benzema s'est mué en leader offensif après tant d'années dans un rôle secondaire derrière Ronaldo»

Après la victoire, l'entraîneur français, hilare, a été porté en triomphe et projeté dans les airs par ses joueurs. Une photo choisie en Une par AS, l'autre principal quotidien sportif de Madrid qui met en avant également Karim Benzema, auteur des deux buts contre Villarreal (2-1). «La Liga de Benzema», titre sur son site la publication. «Benzema est un autre footballeur depuis le 10 juillet 2018. Ce jour-là, le Real Madrid a officialisé le transfert de Cristiano à la Juventus et une question a taraudé les Madrilènes : qui va prendre la responsabilité en attaque ? On s'attendait à ce que Bale se mette en avant mais c'est Benzema qui a assumé ce leadership. Il est passé de l'ombre du Portugais à celui de meilleur buteur incontesté. Avec ses exceptionnelles performances, Karim s'est mué en leader offensif dans un titre décroché par le Real, après tant d'années dans un rôle secondaire derrière Ronaldo», se félicite le journaliste Sergio Santos Chozas au sujet de l'attaquant, «le magicien de la Liga n°34».
 
Quant à El Pais, quotidien généraliste, il a publié un billet intitulé «La Liga de Bale, Zidane et Benzema». Car outre les Français, le Gallois a marqué les esprits. Peu aligné (16 matches de Liga) et concerné, le milieu offensif a signé plusieurs provocations dans les tribunes et n'a pas affiché un grand enthousiasme lors des célébrations d'après match, jeudi. Le Real Madrid a triomphé avec «l'un des joueurs les mieux payés dans le monde se donnant en spectacle dans les tribunes. Ce n'est probablement pas ce que les fans attendaient quand la star la plus étincelante de Premier League avait débarqué dans la capitale».
 

«Le Real est le champion du VAR» pour Sport

Enfin, en Catalogne, on revient évidemment davantage sur le naufrage du FC Barcelone, dominé à domicile par Osasuna (1-2). Mundo Deportivo évoque néanmoins sur sa Une le titre du Real Madrid, glané «avec huit penalties polémiques». Pour Sport, «Le Real est le champion du VAR» en référence aux décisions arbitrales en faveur du rival madrilène.

Emmanuel Langellier