(L'Equipe)

Rétro 2018 : en mai, le départ de Zidane, le but de Bale contre Liverpool et la finale de Marseille en Ligue Europa

En cette fin d'année, FF retrace mois par mois les moments marquants de ce cru 2018 sur la planète football. Cinquième épisode avec le mois de mai. Au programme : la liste des 23 pour la Coupe du monde, les finales des Coupes d'Europe et le départ de Zidane.

Le but : Bale éteint Liverpool

Nul besoin d’hésiter trop longtemps. Ce but de Gareth Bale, le 26 mai en finale de Ligue des champions, restera comme l’une des réalisations les plus marquantes de cette édition 2018. Par son importance déjà. Parce que Liverpool vient d’égaliser dix minutes plus tôt, et qu’il permet au Real de reprendre une longueur d’avance (2-1, avant que le Gallois ne marque un nouveau but en fin de rencontre). Et par le geste, forcément : un retourné acrobatique somptueux, qui lui a valu d’être nommé au prix Puskas. Logique.

Le parcours : Marseille si proche des sommets

Si la finale contre l’Atlético n’est sûrement pas le meilleur souvenir des supporters olympiens cette année (0-3, dont un doublé d’Antoine Griezmann), l’OM peut se targuer d’être arrivé à ce niveau tant convoité. Le point d’orgue d’une aventure mouvementée, entre un quart de finale retour détonnant contre Leipzig (5-2) avec le premier but d’Hiroki Sakai et un public en ébullition, à la qualification au bout du suspense contre Salzbourg (3-2 en score cumulé).

La décla : la justification d'Adrien Rabiot

A quelques semaines de l’ouverture de la Coupe du monde, le mois de mai est aussi synonyme de liste. Dans l’Hexagone, c’est autour d’Adrien Rabiot que se cristallisent les débats. Non sélectionné par Didier Deschamps, le Parisien envoie un mail à la Fédération pour refuser son statut de suppléant. Après des jours de silence, il finit par s’expliquer sur son compte Instagram. «Si j’ai décidé de me retirer de la liste des suppléants, c’est que je considère que le choix du sélectionneur à mon égard ne répond à aucune logique sportive car depuis toutes ces années le message était clair, ce sont les performances en club qui ouvrent les portes de l’Equipe de France. (…) Enfin, j’assume et j’assumerai toutes les conséquences de mon choix avec le soutien de ma famille et de mes proches

Le départ : Zinédine Zidane, en maître

Il a pris tout le monde par surprise, même son club. Le 31 mai, Zinédine Zidane annonce qu’il tiendra une conférence de presse non prévue au programme. On s’interroge. Et vient la claque. «J’ai pris la décision de ne pas continuer l’année prochaine comme entraîneur du Real Madrid. (…) Je pense qu’il faut le faire pour tout le monde. Cette équipe doit continuer à gagner. Et pour cela, elle a besoin d’un autre discours. D’une autre méthode de travail.» A peine une semaine plus tôt, il est devenu le premier entraîneur à gagner trois Ligue des champions consécutives. C’est ce qu’on appelle partir sur une bonne note.