Retour sur le match (compliqué) de Giovani Lo Celso lors de Lyon-PSG

À quelques semaines du Real Madrid, ce sommet de Ligue 1 face à l'OL était un véritable test pour Giovani Lo Celso. L'Argentin n'a pas vraiment convaincu. Retour sur sa prestation.

Mehdi Es Skheifi mis à jour le 22 janvier 2018 à 00h54

Un constat simple : le match de Lo Celso a été compliqué à Lyon. Aligné aux côtés de Verratti et de Rabiot au milieu de terrain, il avait comme lourde tâche d’empêcher Nabil Fekir de manœuvrer. À l’image de son équipe, il n’a pas pu se mettre en évidence dans le premier quart d’heure. Il a cependant prouvé qu’il était capable de se projeter vers l’avant. Il en a eu l’occasion à la 17e minute, laissé libre par le milieu de terrain lyonnais, mais sa tentative était beaucoup trop écrasée pour inquiéter Anthony Lopes. Défensivement, il ne s’est distingué qu’à une seule reprise en première période, lors d’une percée d’Houssem Aouar, que l’Argentin a pu maitriser (45e+2).

À la mi-temps, Giovani Lo Celso était le troisième joueur de la rencontre à avoir touché le plus de ballons (50), derrière Dani Alves (54) et Marco Verratti (53).

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Une fin de match malheureuse

Par la suite, et c'en est presque le résumé du match : Lo Celso a été malmené par Tanguy Ndombélé, contre lequel il n’a pas pu rivaliser physiquement. C’est même sur l'intenable milieu lyonnais que l'ancien de Rosario était obligé de faire une faute (53e), pour éviter une contre-attaque lyonnaise dangereuse. Une faute synonyme de carton jaune. Néanmoins, Lo Celso n'a pas hésité à lancer des pressings sur les milieux lyonnais pour faire ressortir le bloc parisien, bien compensé par Adrien Rabiot, venu se replacer dans sa zone au besoin. Mais ces initiatives-là n'ont été que trop rares. Si ce n’est sur quelques passes judicieuses, on n'a jamais senti une véritable influence de sa part, malgré une qualité technique évidente.

Après l'expulsion d'Alves, et devant les efforts demandés, Lo Celso a flanché petit à petit physiquement. Voulant saisir sa chance, l'OL n'a pas hésité pas à appuyer là où ça fait mal, dans la zone de Lo Celso. Un Argentin beaucoup moins efficace dans la relance lors du dernier quart d'heure. "Cerise sur le gâteau" pour lui, il a été le dernier joueur dribblé par Memphis Depay avant que le Néerlandais se fasse exploser le Parc OL à la dernière seconde. Tout le symbole d’une complexe réalité : son efficacité dans le un-contre-un lui a fait défaut.

#Ndombele a fait de #LoCelso son quatre heure... L'Argentin est prometteur, mais la hype ces derniers temps sur son cas....Au premier gros match, il a explosé. Sur le but, il ne défend absolument pas sur #Depay. #OLPSG
— Nabil Djellit (@Nabil_djellit) 21 janvier 2018

4/10 dans FF

Statistiquement, en fin de match, le milieu argentin a affiché un total de 83 ballons joués (troisième de la rencontre dans ce secteur derrière Thiago Silva et Marco Verratti), pour 15 perdus et 15 gagnés. Tout ça pour 85% de passes réussies. Pas de quoi sauvé un match noté 4 par FF... ni rassuré un PSG qui se cherche de la stabilité à son poste avant son huitième de finale face au Real.

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Mehdi Es Skheifi