Soccer Football - Premier League - Liverpool v Arsenal - Anfield, Liverpool, Britain - August 24, 2019 Liverpool's Mohamed Salah celebrates scoring their second goal Action Images via Reuters/Carl Recine EDITORIAL USE ONLY. No use with unauthorized audio, video, data, fixture lists, club/league logos or "live" services. Online in-match use limited to 75 images, no video emulation. No use in betting, games or single club/league/player publications. Please contact your account representative for further d (Reuters)

Premier League : Liverpool ne fait qu'une bouchée d'Arsenal, grâce notamment à un doublé de Mohamed Salah !

Malgré quelques frissons occasionnés par la fraîcheur de Nicolas Pépé, Liverpool a logiquement surclassé Arsenal ce samedi (3-1). Mohamed Salah s'est offert un doublé face à une défense dépassée.

La leçon : Arsenal n'avait pas les ingrédients

Du statut de coleader d’Arsenal, Liverpool n’en avait que faire ce samedi. Nicolas Pépé, lui, pour sa première dans la peau d’un titulaire sous le tricot des Gunners, pourra nourrir quelques regrets, et devra se contenter d’un contrôle orienté somptueux, écartant Van Dijk d’un revers de main. Et si son activité lors du premier acte a été incessante, l’Ivoirien, plein d’allant, a manqué de tranchant dans le dernier geste. Comme au moment de rappliquer devant Adrian, en face-à-face, après s’être joué d’un Henderson hasardeux et d’un Robertson déréglé (35e). Liverpool, de son côté, malgré une gestion des contres – et de sa profondeur par moments – périlleuse, a déroulé sa partition avec adresse et subtilité, et ce, de bout en bout. Les Reds croquaient leurs adversaires, les étouffant encore et encore, grâce à un contre-pressing souverain. Mais ces derniers ne parvenaient pas à chatouiller Leno. Mané tentait sa chance à la suite d’une sortie de balle aventureuse de Ceballos (21e), Henderson, lui, voyait sa frappe à l’entrée de la surface être détournée (32e). Salah se démenait et faisait une nouvelle fois étalage de son jeu dos au but, sans réussir toutefois à accrocher le cadre (40e). Mais dans la foulée, Matip, sur un amour de corner d’Alexander-Arnold, catapultait le cuir au fond des filets d’un coup de casque (1-0, 41e). Liverpool était enfin lancé.

Voir aussi : le film du match

Firmino s’amusait par exemple de Papastathopoulos d’un grand pont ingénieux (43e), après avoir joué de son corps un peu plus tôt. Puis, au sortir des vestiaires, Luiz retenait le maillot de Salah dans la surface de réparation et se rendait coupable d’une faute stupide. L’arbitre désignait alors le point de penalty, et l’Egyptien, lui, se faisait justice (2-0, 49e). Les Gunners, pris au piège et sans solution pour s’extraire de la pression adverse, s’étaient pourtant procurer quelques situations. Aubameyang ne profitait pas de l’aventureuse sortie d’Adrian (13e), tandis que Pépé s’essayait de loin (19e et 31e). Finalement, Salah, se payant la tête d’un Guendouzi aux abois, parachevait la victoire des siens (3-0, 58e). La réduction du score de Torreira en toute fin de match ne changeait rien (3-1, 86e). Après avoir ramassé un gadin la saison dernière sur cette même pelouse (5-1), Arsenal a une nouvelle fois subi une avalanche rouge. Liverpool, de son côté, raffermit son statut de mastodonte.

Le gagnant : la coordination collective des Reds

Si l’an dernier il avait fait montre de ses talents de finisseur face à cette même écurie, en inscrivant un triplé, Firmino a cette fois satisfait sa soif de spectacle, en donnant pour son argent à son public. Mais dans l’ensemble, le Brésilien s’est inscrit dans une scission musicale chatoyante. Si l’entrejeu des Reds n’a pas fait dans la dentelle, les trois attaquants, eux, pourtant revenus de la CAN et de la Copa América récemment, étaient inspirés. Et pas qu’un peu. Aussi bien avec, que sans ballon, en témoigne ce travail de tous les instants à la perte, obligeant moult fois les Gunners à allonger sans trop de conviction. Ajoutez à cela une parfaite utilisation de la largeur, et voilà que Liverpool n’a rien laissé passer et semble déjà dans une forme étincelante. Seule ombre au tableau finalement, cette gestion des contres imprudente, laquelle sera à parfaire.

Le perdant : Guendouzi, bouillie soutenue

Ceballos, David Luiz, Aubameyang… Comme nombre de ses coéquipiers, le jeune milieu français a sombré. Ses difficultés face à la densité adverse, son incapacité à couvrir de grands espaces et son imprécision technique ne l’auront pas aidé. Ni lui, ni ses partenaires. Et comme un symbole, c’est lui qui perdait son duel avec Matip sur l’ouverture du score. L’ancien Lorientais n’était donc pas dans son assiette, et cette joute ne fera pas vraiment honneur à son joli début de saison. Reste maintenant à se relever dans les prochaines semaines, pour ne pas s’effondrer. 

Mehdi Arhab