Soccer Football - Premier League - Tottenham Hotspur vs Chelsea - London, Britain - August 20, 2017 Chelsea's Marcos Alonso celebrates scoring their first goal with team mates REUTERS/Dylan Martinez EDITORIAL USE ONLY. No use with unauthorized audio, video, data, fixture lists, club/league logos or "live" services. Online in-match use limited to 45 images, no video emulation. No use in betting, games or single club/league/player publications. Please contact your account representative for further de (Reuters)

Premier League : grâce à un doublé de Marcos Alonso, Chelsea s'impose contre Tottenham (et Batshuayi a marqué un CSC)

Pour son premier match de Premier League à Wembley, dimanche après-midi, Tottenham a subi la loi de Chelsea (1-2). Auteur d'un doublé, Marcos Alonso a offert la victoire aux Blues, alors que Michy Batshuayi avait marqué contre son camp.

Chelsea, un air de déjà vu

Défaits la semaine dernière, à Stamford Bridge, face à Burnley (2-3), Antonio Conte et les siens ont lancé leur saison dimanche. En remportant au forceps le derby londonien (2-1), à Wembley, dans l’antre du nouveau domicile de Tottenham, Chelsea a donné l’impression d’avoir retrouvé certaines de ses vertus. Celles, pour être précis, qui avaient fait des Blues un magnifique champion d’Angleterre 2016-17 : solides dernières, ils ont su faire déjouer les Spurs et résister dans leurs temps faibles. Tout n’était pas parfait, encore, mais Chelsea a assuré l’essentiel. Comme si souvent la saison passée... Les deux buts inscrits par Marcos Alonso, ceux qui offrent trois précieux points à son équipe, symbolisent à eux seuls plusieurs forces du Chelsea champion. A la 24e minute, d’abord, l’Espagnol envoyait un magnifique coup franc se loger au fond des filets d’Hugo Lloris (0-1). Puis, en fin de rencontre, après une contre-attaque éclair menée par un N’Golo Kanté en jambes, Alonso trompait une nouvelle fois le gardien français (88e, 1-2). Les coups de pied arrêtés et les projections rapides vers l’avant, deux armes appréciées par les joueurs d’Antonio Conte.

Tottenham tenait son match nul

Avant que Marcos Alonso n’offre le succès à Chelsea, Tottenham avait fait le plus dur : revenir à la marque. Et c’était presque au moment où leurs supporters n’y croyaient plus que les Spurs ont forcé la décision. Sur un coup franc botté par Christian Eriksen, excentré côté gauche de la surface de Thibaut Courtois, Michy Batshuayi propulsait de la tête le ballon dans son propre but (82e, 1-1). Le Belge était entré en jeu trois minutes plus tôt, à la place d’un Morata remuant mais qui n’a pas été décisif. Batshuayi pouvait se tenir la tête à deux mains, il avait, malencontreusement, ramené Tottenham dans le match. Longtemps, auparavant, les protégés de Mauricio Pochettino n’avaient pas su trouver la faille. Harry Kane avait heurté le poteau (42e) et multiplié les frappes stoppées par Courtois (10e, 29e). L’attaquant anglais n’a, après deux matches, toujours pas marqué cette saison. Pour Tottenham, qui débutait en Premier League à Wembley, la fête a été gâchée.

Bakayoko n'a pas pesé

Aligné aux côtés de N’Golo Kanté et de David Luiz, dans le milieu à trois de Chelsea, Tiémoué Bakayoko n’était sans doute pas totalement prêt pour disputer ses premières minutes sous le maillot des Blues. Le Français, recruté cet été, traîne toujours une gêne à un genou. Mais la suspension de Cesc Fabregas - l’Espagnol avait reçu un carton rouge contre Burnley la semaine dernière - a poussé Antonio Conte à le titulariser d’entrée dimanche après-midi. L’ancien Monégasque, qui est resté sur la pelouse les quatre-vingt-dix minutes, a livré une partition terne. Pas mauvaise, mais sans éclat. Balayoko a eu du mal dans le placement, notamment en première période, et n’a pas pesé sur les milieux de terrain de Tottenham. S’il a disputé et gagné nombre de duels dans les airs, apportant aussi sa présence physique lors des phases arrêtées défensives, il a rarement participé à la création du jeu. Et ses percées, qui impressionnaient et cassaient des lignes à Monaco la saison dernière, n’ont pas fait de différences. Un manque d’impact logique, toutefois, au vu de sa condition physique. Il faudra encore du temps à Bakayoko pour s’adapter aux spécificités du football anglais.

Sam Myon