Premier League : ce que va changer l'arrivée de Maurizio Sarri à Chelsea pour Olivier Giroud
Avec l'arrivée de Maurizio Sarri sur le banc de Chelsea, la situation d'Olivier Giroud devrait évoluer. «Target man» désiré par Antonio Conte à l'hiver, il pourrait désormais cirer le banc, malgré un statut de champion du monde valeureusement gagné.
Champion du monde = titulaire. Si la logique se vérifie pour la quasi-totalité des 23 Bleus sélectionnés pour aller en Russie, le cas Olivier Giroud pose encore question. Titulaire indiscutable avec l’équipe de France durant le Mondial, c’est loin d’être la même chose à Chelsea. Et d’autant plus avec l’arrivée du nouveau coach des Blues, Maurizio Sarri, adepte du jeu de position et des mouvements très rapides, lui qui avait installé Dries Mertens à la pointe de l’attaque de son Napoli. Un profil à des années-lumière de celui d’Olivier Giroud, pivot bagarreur et précieux dans des équipes dont la volonté n’est pas forcément de relancer court, de jouer en triangle et dans les petits espaces. Giroud a un registre différent, et c'est ce qui lui avait permis de signer en faveur des Blues, alors qu’Antonio Conte était absolument à la recherche d’un «target man» - il fut un temps de nombreuses négociations avec la Roma pour Dzeko – pour varier les profils et les solutions. Aujourd’hui, par le style et les desiderata tactiques du nouveau tacticien de Chelsea, la situation d’Olivier Giroud interroge forcément.
Là, c’est un atout de poids, Hazard et Willian étant capable de beaucoup marquer et nécessiteux de points d’appui pour redoubler et créer du danger. Enfin, troisième et dernier atout non négligeable, la concurrence n’est pas si forte. L’irrégularité d’Alvaro Morata, dont les facultés mentales sont souvent remises en cause, pourraient jouer en la faveur de l'international tricolore. À moins que, comme à Naples où Milik s’était blessé, Sarri décide de reconvertir un ailier (Hazard ?) en numéro 9… Là est tout l’embarras pour le Français. Qui va devoir prouver et faire ses preuves. Depuis le début de sa carrière, de Grenoble à Arsenal en passant par Montpellier et surtout l’équipe de France, il n’en est cependant pas à une surprise près.
A.B.
«Il n'est pas un joueur qui doit être jugé sur les buts qu'il marque, mais sur l'influence qu'il exerce sur les joueurs qui l'entourent» (Daily Mail)