Premier League : Arsenal renverse Liverpool et croit encore en l'Europe
Les Gunners l'ont fait ! Menés 1-0 rapidement, les ouailles de Mikel Arteta ont renversé la situation grâce à Lacazette et Nelson (2-1). Les Reds disent adieu au record de points en Premier League.
Van Dijk a choisi le bon match pour se transformer en David Luiz, Alisson a choisi le bon match pour se transformer en Almunia... bref, pour l’instant, Liverpool a choisi le bon match pour se transformer en Arsenal !#ARSLIV #AFC
— Goonerzh (@goonerzh) July 15, 2020
Arsenal a réussi à fermer la boutique
Ironiquement, c’est ce genre de boulettes qui a failli coûter le match très tôt aux Gunners. Leur gardien Emiliano Martinez prenait (trop) son temps pour dégager. Assez pour que Roberto Firmino parvienne à dévier le ballon avec son pied… sur le poteau. Proche de la déconvenue. Un autre but de cet acabit cette saison, nul doute qu’Arteta s’en serait passé. Il a bien été obligé d’en encaisser un (Sadio Mané concluait aisément un centre d’Andrew Robertson ; 1-0, 20e), mais celui-ci a plus servi de déclic qu’autre chose à ses joueurs. Dépassés par la vitesse du mouvement offensif sur ce but, ils resserraient leur bloc, prenaient moins de risque derrière et travaillaient en équipe pour rendre la surface de réparation une zone inatteignable. Cette équipe, qu’on aurait pu penser incapable de fermer la boutique il y a encore quelques semaines, a su tenir avec vigueur. 45 passes réussies seulement en deuxième période, pour 21% de possession au global (pourcentage qui est tombé à 10% sur un temps fort des Reds), et pourtant, aucune grosse occasion subie. Signe d’une puissance défensive retrouvée ? Peut-être, mais n’allons pas trop vite en besogne... C’est surtout ce sérieux et cette sérénité qu’il faut souligner. Arriver à fermer le jeu face à Liverpool, ce n’est pas très beau, mais c’est une stratégie logique. Et quand elle s’avère payante, on ne peut que saluer le chantier opéré par Arteta, qui commence à porter ses fruits. Il partait de loin, certes, mais l’Europe, elle, semble à portée de main – trois points de retard sur le premier qualifié.
Émile Gillet