Patrice Garande confronté à un casse-tête, en raison des nombreux absents. (L.Argueyrolles/L'Equipe)

Patrice Garande (Caen) : «La nuit pour me casser la tronche»

L'entraîneur de Caen, qui se déplace ce mercredi à Paris, est en pleine réflexion quant à la meilleure équipe à aligner contre le leader, ce mercredi.

C'est une équipe de Caen diminuée qui va se présenter au Parc des Princes, mercredi (20h50). Mais c'est aussi avec des certitudes d'une première partie de saison réussie et une défense qui ne fait plus peur. Son entraîneur, Patrice Garande, rêve de rééditer le coup de la saison dernière (1-1).

«Dans quel état d'esprit abordez-vous ce déplacement à Paris ?
Déjà, avec des absents puisque Alexander Djiku est suspendu, Romain Genevois est blessé et qu'Ismaël Diomandé est toujours gêné par son genou. On va voir... Sinon, Julien Féret est très, très incertain, puisqu'il souffre d'une contracture aux ischio-jambiers. Je suis très pessimiste. J'ai donc l'après-midi pour réfléchir comment on va jouer et la nuit pour me casser la tronche (sourire). On va voir dans quel système on va évoluer, sachant que les deux fois où on a ramené un nul de Paris, c'était avec une défense à trois. Mais là, avec les absents...

«Si on reste bas, on va être puni sans jouer»

Comment faut-il procéder contre le PSG pour avoir une chance de ramener un résultat ?
Il faut bien défendre, évidemment, mais si on veut aussi exister, il faut être capable de bien faire avec le ballon. A la fois bien le tenir et être capable de le sortir. Il faudra constamment avancer sur eux. Si on reste bas, on va être puni sans jouer. Autant faire du pressing très haut, mais avec un bloc compact. Au Parc, Lyon et Troyes ont joué et ont réussi à leur poser des problèmes. Si on ne fait que subir, ce sera comme à Marseille (0-5). J'attends que l'on sorte de ce match en ayant joué, en ayant existé.
 
En mai dernier, c'est au Parc que vous étiez venu arracher votre maintien lors de la dernière journée...
J'en ai parlé avec les joueurs. Pour tout le monde, on est perdant, alors que l'on sait que l'on y a fait de bonnes choses. Je préfère ce contexte-là que celui de la saison dernière. C'est le type de match qui marque les joueurs, tout un club. Je préfère jouer Paris lors de dernières journées. Car, si tu prends une valise contre eux, ce qui nous est aussi arrivé il y a deux ans (0-6), c'est toujours très compliqué de s'en relever.»