16 photos complement Fekir match L1 - TOULOUSE-LYON au stadium de Toulouse, FRANCE - 16/01/2019. (F. Lancelot/L'Equipe)

On a aimé... ou pas : le débrief des matches en retard des 17e et 18e journée de Ligue 1

Après chaque journée de Ligue 1, FF.fr débriefe les rencontres à travers ce qui a plu ou non à la rédaction. Nouvel épisode avec les matches en retard des 17e et 18e journées.

On a aimé

Le départ avorté d'Emiliano Sala

Contre Nîmes, Vahid Halilhodzic titularisait Kalifa Coulibaly en pointe. Etait-ce lié au fait qu'Emiliano Sala, le buteur phare des Canaris (12 buts), se trouvait à Cardiff quelques heures plus tôt dans le cadre d'un éventuel transfert ? Peut-être... En tout cas, la L1 peut pousser un ouf de soulagement de voir l'Argentin rester à quai (pour le moment...). Aux Costières, le FCN a peiné sans lui. Coulibaly se faisait exclure à cause de deux fautes stupides, et son compère à gauche, Samuel Moutoussany, blessé, cédait sa place à Gabriel Boschillia. Ajoutez à cela un Waris médiocre et un Limbombe très en dessous de son niveau, et les Canaris ne sont pas vernis. Bref, sans Sala, ça l'a pas fait. Alors s'il vous plaît, Cardiff, Huddersfield et autres Burnley, laissez au moins le géant argentin finir son exercice en Ligue 1 !

Fekir (presque) éternellement décisif

Comme Sala, l'attaquant lyonnais a commencé la rencontre face à Toulouse sur le banc. Sûrement pour le préserver pour le derby contre Saint-Etienne ce week-end. Aussi en raison de sa méforme, illustrée lors du match face à Reims (1-1) ? On peut se le demander... Seulement voilà, un joueur comme Fekir, même en petite forme, peut renverser un match. La preuve à Toulouse. Une fois entrée en jeu, l'international français a servi Dembélé sur un plateau et envoyé un sublime coup franc dans la lucarne de Reynet pour égaliser. Difficile de se passer de lui...

La cohérence des Verts
Par le passé, Saint-Étienne a souvent connu de belles périodes lors des deux premiers tiers du Championnat, avant de s’écrouler et de décevoir. Rebelote cette saison ? Pour une fois, on n’a pas vraiment envie d’y croire car les signaux envoyés par les hommes de Gasset sont très positifs. De la régularité dans la performance, une défense huilée difficilement pénétrable, une paire de récupérateurs presque indomptable (Selnaes - M’Vila), une superbe pioche en attaque (Khazri), un public qui rend les Verts invaincus à domicile après dix sorties. Oui, on a envie de le dire : l’ASSE est candidate pour faire son grand retour en Ligue des champions la saison prochaine.

On n'a pas aimé

Les contradictions liées à la VAR
À Angers, à Monaco, à Saint-Étienne : la Ligue 1 n’a disputé que cinq matches entre mardi et mercredi, mais elle a eu le temps de voir l’arbitrage vidéo créer de nouvelles polémiques. À chaque fois sur des situations de penalties. Avec la VAR, cela semblait clair : pas de penalty pour Angers, ni pour Nice et un penalty pour Saint-Étienne (et on ne mentionne pas le penalty qu’aurait dû obtenir l’OM pour une faute de Perrin sur Ocampos et sur lequel le corps arbitral n’est même pas intervenu). Résultat ? Les différents arbitres, après de nombreuses séquences de visionnages, ont décidé d’accorder un coup de pied de réparation aux Angevins et aux Niçois... mais pas aux Stéphanois. C’est à n’en plus finir. Oui, la technologie aide sensiblement et réduit le nombre d’erreurs. Mais c’est comme l’impression que les cas à polémique se multiplient tant la décision finale ne semble pas en adéquation avec ce qu’il s’est passé. Il y aura toujours une décision humaine au bout, celle de l’arbitre. Et force est de constater que certains sont loin d’être à la hauteur pour juger des actions, même après des dizaines de ralentis...

Le manque de précision de certaines équipes qui jouent l'Europe
L’un a perdu sur la pelouse de Guingamp (2-1), l’autre a fait match nul à Toulouse (2-2). Rennes et Lyon ont loupé le coche. La faute à une maladresse insensée pour des équipes qui jouent l'Europe. Les chiffres sont consternants. Les Bretons ont tiré 17 fois au but, avec seulement 3 frappes cadrées. En dépit de leurs deux buts, pour les Gones, c’est encore pire : 22 tirs, 5 cadrés. Aouar était le parfait exemple de ce manque de précision. Notamment lorsqu’il ne trouvait pas le cadre de la tête (20e) et sur une reprise de volée (56e). Rennes, qualifié pour les 16es de finale de la Ligue Europa, aura lui aussi fait preuve de maladresse. A l’image de Léa Siliki, qui se retrouvait seul devant le but. En vain, sa frappe passait au-dessus de la transversale (76e). Rennes et Lyon vont devoir cravacher devant les cages s’ils veulent espérer continuer sur la scène continentale. Surtout contre le Barça et le Betis Séville...

Garcia trop attentiste 
Il aura fallu attendre la 85e minute pour voir le premier changement opéré par Rudi Garcia. Avec l’entrée en jeu de Njie aux dépens d’Ocampos, le coach marseillais voulait pousser pour reprendre l’avantage. Car oui, à ce moment-là du match, les deux équipes étaient encore au coude-à-coude (1-1). Mais n’était-ce pas trop frileux ? N'était-ce pas déjà trop tard ? Quelques minutes après, Khazri doublait la mise (88e, 2-1) et incitait Garcia à faire ses deux derniers changements… Les entrées de Germain et Radonjic (90e) n’y faisaient rien, Marseille s’inclinait. Les changements ont certainement été trop tardifs, d'autant que certains éléments du onze titulaire tiraient la langue depuis trop longtemps… 

T.C, E.I, E.G et A.D.