On a aimé... ou pas : le débrief de la 5e journée de Ligue 1 avec Rudi Garcia, l'OL, Nicolas Pépé
Après chaque journée de Ligue 1, FF.fr débriefe le week-end à travers ce qui a plu ou non à la rédaction. Cinquième épisode de cette saison.
On a aimé
Le coaching de Rudi Garcia
Excepté le PSG, qui a facilement dominé Saint-Étienne, l'OM est le seul club engagé cette semaine en Europe qui a véritablement accompli un match plein en Ligue 1 pour arriver avec la confiance nécessaire sur la scène européenne. Et devant Guingamp, Marseille a eu deux visages, un par période. Après le repos, Rudi Garcia a changé le cours de la rencontre en lançant Maxime Lopez à la place d'un Lucas Ocampos bien en difficulté. Et le milieu de poche marseillais a aimanté le cuir pendant la seconde période en touchant 70 ballons en 45 minutes ! Il a surtout apporté ce qu'il manquait cruellement à l'OM dans le premier acte. Une entrée qui a également poussé Garcia à monter Morgan Sanson en meneur de jeu tout en choisissant de décaler Dimitri Payet sur la gauche. Tous ces choix se sont révélés payants avec un récital devant des Bretons dépassés. Les Olympiens peuvent remercier leur coach.
Il faut quand même saluer le coaching de Garcia ! C'est énorme ce qu'il fait depuis un moment..
— BEN (@BenjaminDumaine) 16 septembre 2018
Très souvent il fait basculer le match sur un changement de joueur ou un changement tactique !!
Très gros match des offensifs ! Pépé évidemment, mais aussi Ikoné qui sort une grosse perf ce soir. #ASCLOSC
— Dogues Lillois (@dogueslillois) 15 septembre 2018
Le récital de Flavien Tait
À l’initiative, à la dernière passe, à la finition : c’est un véritable récital que nous a offert Flavien Tait (25 ans) samedi soir. Il a été l’homme des meilleurs mouvements angevins et il s’est régalé des larges espaces laissés par une défense dijonnaise aux abois. C’est ainsi qu’il punissait le DFCO après un relais avec Manceau (1-2, 29e) avant de «caviardiser» Santamaria pour le but du break (1-3, 38e). Un véritable festival ! Tout ça alors que son match au stade Gaston-Gérard aurait pu se finir après seulement cinq minutes, Tait, sorti sur civière, se remettant difficilement d'un duel avec Loiodice. Le voilà à deux buts et deux passes décisives après cinq journées. De quoi confirmer qu’il a les épaules pour devenir le patron offensif du SCO.
Flavien Tait au départ, Flavien Tait à la finition. Il est partout. #DFCOSCO
— Arthur Pineau (@ArthurPineau) 15 septembre 2018
Le football, c’est avant tout des émotions.
— Secte OL ?? (@SecteOL) 16 septembre 2018
Exactement ce que procure Nîmes depuis le début de la saison. Qu’ils continuent comme ça et qu’ils ne changent absolument rien #FCGBNO
On n'a pas aimé
L’inquiétante prestation lyonnaise
Avec ce visage, la claque et la valise pourraient être violentes face à Manchester City mercredi : la trêve n’a pas vraiment permis à l’OL de se remettre la tête à l’endroit. À Caen, il a fallu un miracle (et des bourdes de Brice Samba) pour ramener un point grâce à un but de Ferland Mendy (89e), qui aurait dû être expulsé plus tôt dans la rencontre. Excepté Anthony Lopes, à qui on ne pouvait pas reprocher grand-chose, chaque ligne a montré des signes très inquiétants, notamment dans l’impact et l’agressivité. D’une défense laissant des espaces béants à une attaque parfois nonchalante à l’image d’un Bertrand Traoré très décevant. En passant par un milieu en manque d’inspiration, exemple avec Houssem Aouar qui confirme ses nettes difficultés cette saison. Bruno Genesio n’a pas hésité à sortir la sulfateuse pour critiquer les siens. Suffisant pour retrouver quelques valeurs et se montrer à la hauteur en C1 ?
La cote de Lyon à 13 contre Manchester City !!! Incroyable si tu mises 10€ tu remportes exactement 0€
— LE MADE IN LYON (@OL695) 15 septembre 2018
Lire : Twitter n'a pas hésité à commenter la première de Bernat
Mais sinon Bernat c'est soirée portes ouvertes. Attendons avant d'émettre un jugement définitif hein... Mais on a bien compris (on savait) que ce serait mieux offensivement que défensivement#PSGASSE
— Grégory Ascher (@GregoryAscher) 14 septembre 2018
La débâcle guingampaise
Plus que "on n'a pas aimé", on n'a surtout pas compris comment Guingamp a pu autant sombrer collectivement sur la pelouse du Vélodrome. Oui, l'OM réussissait quasiment tout ce qu'il entreprenait à l'image de Payet, mais Guingamp n'a pas eu ce supplément d'âme pour se reprendre et tenter de limiter la casse. On n'a pas senti de leader, de caractère ou encore de colère dans les esprits bretons. Et les remplaçants, à l'image de Blas, trop facile sur le dernier but olympien, n'ont pas vraiment aidé leurs coéquipiers. Et c'en est ainsi inquiétant : cinq défaites en cinq matches, il y a désormais urgence dans les Côtes-d'Armor...