Kostas Mitroglou a livré un match décevant, dimanche, en Coupe de France face à Valenciennes. (F.Porcu/L'Equipe)

OM : Rolando et Rudi Garcia volent au secours de Kostas Mitroglou

Très loin du niveau espéré, Kostas Mitroglou a été sifflé par son public, dimanche, en Coupe de France. Dans les rangs marseillais, on soutient le buteur grec persuadé qu'il peut se réveiller lors de la seconde partie de saison.

Dimanche, lors de la victoire face à Valenciennes (1-0, a.p.) le stade-Vélodrome a perdu patience avec Kostas Mitroglou. L'attaquant de l'OM, qui avait été associé à Valère Germain dans un 4-4-2, est sorti à l'heure de jeu, remplacé par Florian Thauvin, sous les hués du public. Mitroglou qui tarde à devenir l'attaquant providentiel du club phocéen a reçu ce jeudi le soutien de son coéquipier Rolando. «C'est difficile quand tu arrives dans un club que tu ne connais pas, quand tu dois apprendre la langue, a expliqué l'international portugais en conférence de presse. En plus il est arrivé blessé.»

Proche de Mitroglou qu'il a connu lorsqu'ils évoluaient au Portugal, Rolando a confié qu'il discutait beaucoup avec lui. «Il doit retrouver la confiance, il sait ce qu'il doit faire, a assuré le défenseur central. Quand il va marquer des buts, il va oubliera tous ces mauvais moments.»

«Il est tributaire des joueurs qui évoluent à côté»

Rudi Garcia, le coach olympien, a également volé au secours de son attaquant. Comme il l'a lui-même confié en conférence de presse, son rôle est d'être le «défendeur» de ses joueurs quand les critiques de l'extérieur deviennent trop virulentes. Le technicien a ainsi repoussé l'idée selon laquelle les joueurs offensifs étaient plus à l'aise avec Valère Germain. «Il faut leur demander mais un joueur professionnel ne fait pas de choix sur le terrain, il joue, a répondu Garcia. Dans mon équipe je n'ai que de vrais grands joueurs professionnels. Quand on joue avec un avant-centre de surface, il faut être capable de lui apporter des ballons. Lors du dernier match, il a eu un seul ballon à bien négocier, il l'a mal négocié, mais il est tributaire des joueurs qui évoluent à côté. Apporter de bons ballons, on ne le fait pas suffisamment bien tout le temps.» Garcia opte donc pour l'optin des torts partagés.

«Il peut marquer à n'importe quel moment»

Rolando, lui, ne veut pas trop s'inquiéter pour son coéquipier qui n'a inscrit que deux buts en neuf matches de Ligue 1 (7 titularisations) et trois réalisations en treize matches toutes compétitions confondues cette saison. «C'est un gars qui ne parle pas trop, il aime rester dans son coin, a souligné Rolando. Je le connais plutôt bien. Je sais qu'il peut marquer à n'importe quel moment. Il est tranquille même s'il sait qu'il peut faire mieux. C'est le temps d'adaptation, ce n'est pas facile, mais on sait qu'il va marquer.» Les supporters Marseillais n'attendent que cela... et si possible dès samedi à Rennes.