Valère Germain a retrouvé son efficacité. (F. Faugere/L'Equipe)

OM : la régularité retrouvée de Valère Germain

Muet lors de ses 14 premiers matches de L1 cette saison, Valère Germain vient d'inscrire six buts lors des neuf dernières rencontres de Championnat. Un retour en forme spectaculaire, mais qui cache une vraie régularité d'année en année.

Une saison coupée en deux

Aucun but en 14 matches avant la 17e journée de Ligue 1. Six réalisations en neuf rencontres depuis. Pas besoin d'être devin pour savoir que Valère Germain s'est montré plus efficace depuis son doublé contre Saint-Etienne (3-0 le 10 décembre) qu'avant. L'analyse de ses statistiques permet néanmoins de mieux comprendre où l'ancien Monégasque s'est amélioré.

Une partie de sa hausse de rendement offensif vient des performances collectives de son équipe : l'OM joue mieux depuis le mois de décembre et crée donc plus d'occasions. Germain a ainsi eu près de deux fois plus de grosses occasions (définies par notre partenaire Opta comme des «actions lors desquelles on s'attend à ce qu'un joueur marque, souvent en un-contre-un face au gardien, ou lorsqu'il se trouve à proximité du but») depuis la 17e journée qu'avant.

Mais il s'est aussi montré beaucoup plus adroit dans les occasions qu'il a eues. Germain est ainsi passé de 60% de tirs cadrés à 75%, et a marqué un but toutes les 4,3 tentatives depuis la 17e journée, un ratio exceptionnel. Autre élément intéressant de sa métamorphose, il tente aujourd'hui près de trois fois moins de dribbles qu'en début de saison.

Une régularité remarquable d'une saison à l'autre

S'il y a eu un avant et un après Saint-Etienne dans la saison de Germain, ses performances d'une année à l'autre sont d'une impressionnante régularité. En regardant son nombre de buts, cette constance n'est pas évidente.

Mais en tenant compte du temps de son temps de jeu, elle saute aux yeux. Au cours des quatre dernières saisons (en comprenant celle en cours), l'ancien international Espoirs a exactement le même rythme, soit 0,4 but toutes les 90 minutes passées sur le terrain.